![]() Agriculture : des nouvelles incitationsMardi 24 Février 2015 - 17:30 La primature a instruit le gouvernement à mener les réflexions indispensables pour innover et raviver les différents secteurs d’activité à l’origine du développement économique de la RDC. Et le secteur à bénéficier d’un net regain d’intérêt est l’agriculture. Il s’agit de créer un certain nombre d’incitations capables de booster les investissements en RDC. L’objectif recherché est d’arriver à réduire la dépendance de l’économie à l’industrie extractive qui continue à tirer la croissance économique. Et ces nouvelles réformes constitueront les incitations qui ouvriront la voie à des nouveaux investissements. Pour un grand projet comme celui du Parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, le gouvernement espère tirer une plus forte implication du secteur privé en le poussant à intervenir dans une diversité de domaines, notamment la sous-traitance et la structure-relais. Entre-temps, les paramètres du cadre macro-économique indiquent une accélération de 1% des estimations du taux de croissance économique. Les estimations du taux indiquent à fin décembre 2014 à 9,5%, alors que celui-ci s’établissait à 8,5% en 2013. Pour 2015, le taux de croissance économique devrait bien franchir les 10,4%. Au-delà, pour le reste du cadre macro-économique, le taux d’inflation hebdomadaire demeurera très faible au cours de cette année 2015. De même, l’on signale la stabilité du marché de change. Toutefois, le marché indicatif a connu une légère dépréciation. La bonne nouvelle est la clôture de l’année 2015 avec un solde positif de 101 milliards de francs congolais, résultant des recettes totales de 389 milliards de francs congolais, soit 129 % de réalisation et des dépenses totales de 288 milliards de francs congolais, soit 92% d’exécution. Une fois encore, certaines dépenses n’ont pas été effectuées. Au 20 février, l’État était déficitaire de 70 milliards de francs congolais. Quant aux réserves, en date de 19 février, la RDC a atteint 1,739 milliard de dollars américains, soit 7,12 semaines d’importation. Laurent Essolomwa |