Produits pétroliers : une réunion d’urgence avec les professionnels du secteur

Mercredi 4 Février 2015 - 17:45

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Le gouvernement central à travers le ministère de l’Économie nationale convoquera une rencontre avec les professionnels du secteur pétrolier pour identifier les actions à mener en vue d’éviter toute rupture des stocks. 

Lors de la dernière réunion de la Troïka stratégique, le 2 février, le gouvernement a reconnu la nécessité de trouver des solutions à la baisse du niveau des stocks des produits pétroliers. Cette recommandation expresse issue de la cinquième réunion de la Troïka stratégique est tombée plus de dix jours après la baisse d’environ 5% des prix de l’essence, du gasoil, du pétrole et du jet A1 à la pompe. Dans la zone ouest de la RDC, en l’occurrence Kinshasa, le Bas-Congo, le Bandundu et l’Équateur, l’essence est passée de 1600 FC à 1440 FC à la pompe. Ce même produit pétrolier est vendu à 1500 FC dans la zone est, notamment la Province Orientale, les deux Kivu et le Nord Katanga.  

La baisse de près de 200 francs congolais des produits pétroliers est intervenue le 26 janvier sur toute l’étendue du territoire national. Contrairement au constat de l'absence d'impact social de la mesure par certaines des  ONG de consommation, le gouvernement a fait état, pour sa part, d’une décélération du niveau général des prix intérieurs au courant de la semaine dernière, consécutive à la baisse des prix du carburant à la pompe. D’où son optimisme d’autant plus que le mois de janvier 2015 s’est achevé sur fond de stabilité des principaux indicateurs macroéconomiques dont l’inflation.

Pour ailleurs, les cours internationaux du pétrole se sont relevés timidement au cours de la semaine du 26 janvier au 1er février 2015, a constaté la Troïka stratégique. À Londres, le cours du baril a flirté avec les 52 dollars le 30 janvier alors qu’il se situait à 48 dollars américains, soit une hausse de 8%. À New-York, au cours de la même période, le baril s’est négocié à 47 dollars américains  contre 45 dollars américains, soit une hausse de 5%. Quant aux cours des autres matières premières dont principalement le cuivre, ce dernier a enregistré une tendance baissière qui s’est élargie au niveau des autres produits exportés par la RDC.

Laurent Essolomwa