FMI : l'institution prévoit une croissance mondiale de 3,5% en 2015 contre 3,7 en 2016Jeudi 22 Janvier 2015 - 15:07 Pour faire face aux effets néfastes que pourrait engendrer la chute des cours du pétrole, le Fonds monétaire international (FMI) a résolu de revoir à la baisse ses prévisions de croissance sur l'économie mondiale. L’annonce a été faite dans son dernier rapport 2014. La décision qui est aperçue par l’institution comme une stratégie efficace intervient après l’idée qu’elle s’était faite sur la chute des cours du pétrole. Le FMI le percevait auparavant comme une bonne nouvelle pour l'économie mondiale. Tout en la qualifiant comme un accélérateur qui permettrait dans certaines régions de relancer la croissance et de relever les économies de ces régions. Ainsi, selon le rapport du FMI, cette chute est désormais perçue comme un handicap pour la croissance mondiale. Le rapport note aussi qu’à l'origine des facteurs qui explique cette chute figure la conjoncture actuelle enregistrée dans le secteur pétrolier sur le marché international. « Même avec le net déclin des prix du pétrole qui représente un gain net pour la croissance mondiale, les prévisions économiques mondiales restent sombres, plombées par de profondes faiblesses », précise le rapport en indiquant que face à ce constat peu optimiste, seule la puissance américaine imposera son dynamisme et s'en sortira. C’est pour quoi, pour 2015, le FMI prévoit à 3,6% la croissance économique des États-Unis en nette progression et supérieure à la croissance mondiale. Par ailleurs, quant à la Chine qui constitue actuellement la deuxième puissance économique mondiale devrait enregistrer, selon le rapport, les mêmes perspectives que la croissance mondiale avec une chute des investissements qui se poursuivra en 2015 et 2016. Mais les impacts seront enregistrés pour certains pays et régions d'Europe, d'Asie et d'Afrique. Cependant, tenant compte des calculs du FMI illustrés dans son dernier rapport, l'économie de la région Afrique subsaharienne connaîtra le même sort que celui de la croissance mondiale ou encore de celles des autres régions du monde. Ainsi, pour 2015, il prévoit à 4,9% le Produit intérieur brut (PIB) de cette région, soit 0,9% par rapport aux perspectives récentes qui évaluaient à 5,8%, le PIB pour cette zone.
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