Marchés publics : le service postal universel sera confié à la SopécoMardi 18 Novembre 2014 - 14:45 L’autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a été mise à contribution dans le cadre du projet de concession du service postal universel au profit de la Société des postes et d’épargne du Congo (Sopéco). Un travail de préparation qui nécessite la rédaction d’une convention assortie d’un cahier des charges, lequel déterminera les droits et obligations des parties prenantes. Dans cette perspective, une séance de travail a eu lieu à Brazzaville pour examiner les termes de références. Elle a regroupé l’ARMP et l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (Arpce) représentée par Arnault Dicka. Le directeur de la formation à l’ARMP, Bernard Olloy, avait rappelé à cette occasion le devoir de l'État qui s'engageait à déléguer les missions de service public pour la gestion de certains aéroports du Congo. « La délégation de service public dont il est question ici doit respecter les dispositions du Code des marchés publics ». Le site de l'Arpce indique qu’à travers ce projet, les populations congolaises, sur l'ensemble du territoire national, auront un service public des postes, de bonne qualité, disponible et accessible. Il favorisera le renforcement des capacités de l'opérateur public, dans l'approche d'accroissement de son efficacité ainsi que la qualité de ses produits et services. Bernard Olloy a rendu compte des activités réalisées dans le cadre de la mise en œuvre du projet de concession du service postal universel. Les termes de référence généraux ont été élaborés ainsi que les termes de référence spécifiques. On compte : l'évaluation des infrastructures, des équipements techniques et des moyens roulants ; le recrutement d'un consultant en vue de la réalisation de l'étude de marché; la revue des procédures administratives, financières et comptables ainsi que la mise en œuvre du système de gestion; l'amélioration de la gestion financière et comptable. À toutes ces indications s’ajoutent la réalisation des études relatives à la mise en place d'un nouveau système de collecte des envois postaux et la réorganisation des centres de traitement, des acheminements postaux et de la distribution des envois postaux. Cependant, il est relevé que pour compenser le manque à gagner occasionné par la fourniture de service public, l'État s'engage à verser une subvention d'équilibre à la Sopeco. S’agissant du financement des études liées à ce projet, le Centre d'études des projets d'investissement (CEPI) du ministère du Plan dispose des fonds nécessaires. Nancy France Loutoumba |