Lutte contre le changement climatique : la Comifac réclame une assistance financière conséquente

Mercredi 8 Octobre 2014 - 19:00

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Afin de mettre en œuvre le plan de convergence pour la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers, la Commission des forêts du bassin du Congo (Comifac) demande une assistance financière rationnelle de tous les partenaires.

L’appel a été réitéré à l’ouverture de la 14e session du partenariat pour les forêts du bassin du Congo, tenue le 8 octobre à Brazzaville, sur le thème « Opportunités et défis, climat et utilisation des terres dans le bassin du Congo ». 

« La résolution des Nations unies n’étant pas suivie d’effets, j’exhorte donc tous les partenaires africains et internationaux à apporter leur contribution. Car, depuis 2003, le Fonds pour le partenariat des forêts du bassin du Congo est financé faiblement », a décrié Firmin Ayessa, à la cérémonie d’ouverture, au nom du président de la République du Congo.

Intervenant dans la même optique, la présidente en exercice de la Comifac, Baïwong Djibergui Amana Rosine, a souligné que la Communauté internationale devrait appuyer les pays d’Afrique centrale dans leurs efforts de développement du secteur forestier. Ce partenariat représente un nouveau type de coopération au monde qui rassemble en son sein, des acteurs gouvernementaux, de la société civile, des partenaires financiers, scientifiques et techniques. 

Félicitant pour sa part, les efforts consentis par les gouvernements d’Afrique centrale et leurs partenaires internationaux dans les missions assignées, le ministre congolais de l’Économie forestière et du développement durable, Henri Djombo a indiqué que « cette réunion doit être mise à profit pour discuter de manière franche et responsable de la marche du partenariat sur les forêts du bassin du Congo, et des  moyens de mise en œuvre du plan de convergence réajusté qui devra comprendre les objectifs et les ressources ». « Les principaux défis de la gestion durable des forêts dans la sous-région sont connus, l’insuffisance des moyens mobilisés reste la principale contrainte à la mise en œuvre de ce plan », a-t-il ajouté. 

Rassurant le soutien permanent des États-Unis aux pays d’Afrique centrale, la diplomate américaine au Congo, Stéphanie Sullivan a indiqué que son pays était prêt à rendre pérenne la biodiversité dans la sous-région en faisant de ce partenariat une plate-forme inclusive. Parmi les réalisations de l’institution ces dernières années, on relève le renforcement des capacités des coordinations nationales, la révision du plan de convergence en vue d’intégrer les thématiques émergentes, l’amélioration des connaissances des ressources à travers les inventaires forestiers. 

Créée en 2002 par les chefs d’États d’Afrique centrale, en marge du sommet mondial sur le développement durable, la Comifac a pour objectif d’appuyer la mise en œuvre des projets visant la gestion durable des forêts dans le bassin du Congo.  Elle figure désormais parmi les institutions qui bénéficient du statut d’observateur au sein de l’Assemblée générale des Nations unies.

Lopelle Mboussa Gassai

Légendes et crédits photo : 

le podium à l'ouverture de la session phot "adiac"