Élection à la Fécofoot : les recalés refusent de baisser les bras

Ces trois têtes de liste ont entamé leur combat devant permettre leur intégration dans la course à la présidence de la Fécofoot le 5 septembre. Ils dénoncent un complot de la part des dirigeants actuels.  « L’heure est grave ! Sauvons notre football. La vitrine par laquelle les autres regardent notre pays ne peut être l’objet de manipulations de tout genre », ont-ils déclaré dans leur déclaration après le verdict de la commission électorale, laquelle commission n’a pas, selon eux, agi  en toute impartialité. Le collectif des candidats têtes de liste à l’élection du comité exécutif de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) considère l’acte l’ayant écarté de la course comme "une prise d’otage totale du football congolais" par les dirigeants actuels avant d’étaler quelques dysfonctionnements dans le processus électoral. Devant la presse, ils ont dénoncé le non respect des dispositions du code électoral relatives à l’élection des membres de la commission électorale et des membres de la commission de recours.

En même temps qu’ils dénoncent « les relations parentales ou alliées du président de la commission électorale Abel Nzala avec le président de la Fécofoot, Jean Michel Mbono, d’une part et du vice-président Didier Potard Mouhoussa avec le troisième vice-président Jean Guy Blaise Mayolas », ils s’insurgent également contre l’ingérence « présupposée » du secrétaire général de la Fécofoot dans les compétences de la commission électorale dont la publication des chronogrammes et l'établissement des attestations de participation au football. En le faisant, ce dernier devient "juge et partie" selon les propos des tois conférenciers. « Je suis dans le milieu du football depuis 1982 et je n’ai jamais quitté. J’étais président de la Ligue de Brazzaville pendant 9 ans. Mon ancien secrétaire général de la Ligue  ne reconnaît plus que j’ai dirigé la structure », soutient Jacques Gambou, l’actuel commissaire CAF pendant que Dieudonné Benito Amouzoud ne comprend toujours pas comment le promotteur d’un centre de formation ne soit pas actif. Jean Joseph Mouanda Dibala a reconnu avoir pris le soin de rectifier l’erreur décelée dans son dossier en apportant d’autres pièces. Malheureusement la commission ne les a pas prises en compte.

Les trois dirigeants ont condamné les suspensions arbitraires prononcées contre les membres du bureau exécutif, les dirigeants des clubs, candidats potentiels aux futures élections dans les instances dirigeantes de la Fécofoot à savoir Dominique Genthil Nkounkou, Marcel Ngono, Lambert Daniel Osséré, Matthieu Mougnoumba, Jean Didier Elongo et Alexis Ndinga. Ils entendent  par ailleurs mener un combat contre le choix anti-statutaire des délégués votants (présidents des ligues et corps de métiers) à l’assemblée générale ordinaire de fin de mandat établi par le secrétaire général de la Fécofoot. « Le refus de renouveler les mandats des instances internes des ligues et des groupements associatifs dont la durée des mandats est arrivée à terme depuis mai 2013 conformément aux articles 75 et 78 du règlement intérieur. »

« En raison de ce qui précède, le Collectif des candidats à l’élection du président de la Fédération congolaise de football envisage, purement et simplement de reconsidérer sa participation à cette élection truquée d’avance et demande au Comité national olympique et sportif congolais de s’impliquer dans la gestion de cette crise, aux équipes de nous soutenir. Car nous entendons consulter la famille du football pour la mise en place d’un comité de normalisation qui aura la charge d’organiser cette élection »