Le RDHD évalue son action à mi-saison et s’emploie à respecter la législation environnementale

Mercredi 9 Juillet 2014 - 14:00

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La troisième réunion ordinaire du Réseau développement humain durable (RDHD) tenue le 6 juillet à Pointe-Noire a permis d’adopter le rapport des activités menées pendant le trimestre écoulé et dans lesquelles les femmes ont été largement impliquées

La  réunion ordinaire du deuxième trimestre, dirigée par Majep Obama, coordonnateur du RDHD, a été organisée pour évaluer le travail effectué par l'ONG et faire la projection des tâches à venir.

En effet, lors du trimestre écoulé, les femmes du RDHD ont été activement impliquées, notamment dans les activités agricoles comme à la bananeraie communautaire dans la forêt modèle de Dimonika, district de Mvouti (département du Kouilou).

Cette louable initiative a été saluée par Majep Obama, qui a reconnu qu’elle s'intègre dans la problématique liée au changement climatique mais aussi permet la préservation de certaines espèces fauniques et végétales menacées dans la zone en appuyant notamment la protection de la réserve de Tchimpounga et de la biosphère de Dimonika. « Aucun partenaire ne peut nous appuyer si nous ne sommes pas actifs sur le terrain. Aux femmes d’établir un bon canevas de travail afin que toutes les membres du réseau participent efficacement aux activités réalisées sur le terrain, car le développement de la structure en dépend », a dit Majep Obama, écologiste-chercheur, coordonnateur du RDHD.

Au cours de cette réunion, les membres du RDHD ont également  examiné la communication du ministre du Tourisme et de l’Environnement faite dernièrement à Pointe-Noire à l’endroit des acteurs de l’environnement. Ainsi, les membres du RDHD se sont félicités de la démarche pédagogique du ministre qui a usé de la persuasion pour sensibiliser les acteurs à la nécessité de protéger l’environnement et la santé humaine en mettant à leur disposition tous les textes réglementaires avant de prononcer le cas échéant d'éventuelles sanctions à l'encontre des hors-la-loi. « Nous, ONG de l’environnement, devrions vulgariser ces textes afin que tous se les approprient. Leur interprétation parfois erronée conduit souvent à des dérives sur le terrain », a renchéri Majep Obama qui a annoncé aussi la tenue prochaine à Brazzaville d’un colloque initié par le ministère de tutelle sur l’environnement. Une réunion qui fait partie de la feuille de route 2012-2016 du gouvernement qui a inscrit l’éducation environnementale au nombre des priorités gouvernementales.

La loi 003/91 du 23 avril 1991 sur la protection de l’environnement qui définit les principes et règles de gestion de l’environnement et les autres textes réglementaires ont été expliqués lors de l’adresse du ministre du Tourisme et de l’Environnement à l’endroit des acteurs du développement des départements de Pointe-Noire et du Kouilou.

Hervé-Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

Photo : Cette forêt du Kouilou doit être protégée afin qu'elle ne subisse pas la destruction humaine. (© Adiac)