Vie des partis : le Mouvement Congo uni devient un parti politique

Le MCU a effectué sa sortie officielle le 14 juin au Palais des congrès de Brazzaville. Parti républicain, comme le proclame son président fondateur, le MCU place les hommes au centre de ses actions. L’État doit être contrôlé par les citoyens à travers leurs représentants au niveau des assemblées nationale et locale, a déclaré Purhence Pominoko Etoula.

Le MCU se propose d’être un espace d’échanges d’idées et de débats fructueux contribuant à la consolidation de la paix et à l’édification de la démocratie. Il est déjà implanté dans plusieurs départements du Congo. Ce mouvement tire cet avantage, a-t-il expliqué, du fait qu’il était une association avant de devenir un parti politique.

Le parti est ouvert à tous les Congolais épris de paix, désireux de maintenir un climat de sérénité et animés du désir ardent de voir la démocratie congolaise avancer en promouvant l’unité, la justice et la solidarité nationale, comme l’indique la devise du mouvement.

Au cours de son intervention, le président fondateur du MCU a évoqué la consolidation du processus démocratique au Congo, l’ancrage de son mouvement et le débat sur le changement de la Constitution du 20 janvier 2002.

Pour ce qui du premier point, le président du MCU a déclaré que son parti, bien que n’ayant pas pris part à la concertation politique de Dolisie, souhaitait que toutes les recommandations prises à ces assises soient entièrement appliquées en vue d’ennoblir le processus électoral au Congo.

En ce qui concerne l’appartenance de son mouvement à une famille politique, il a souligné que, pour l’heure, son parti se préoccupait de l’installation de ses structures sur l’ensemble du territoire national. Le moment venu, a-t-il ajouté, le MCU définira son ancrage politique.

À propos du débat sur le changement de la Constitution, il a indiqué qu’avant de se prononcer, le parti attendait les résultats de l’analyse en profondeur que mènera la cellule juridique de l’organisation sur ce sujet. Le MCU, a dit le président fondateur, proposera rapidement son point de vue sur cette question d’intérêt national qui défraie l’actualité.

À la fin de la cérémonie de sortie officielle, les instances du parti ont été présentées au public, à savoir : un bureau exécutif national de quinze membres, dirigé par Purhence Pominoko Etoula, et une commission nationale de contrôle et d’évaluation de sept membres, présidée par Gabriel Adoulou.