MCDDI : Martin Nkounkou Mayouya a tiré sa révérence

Dans son oraison funèbre, le porte-parole du parti, Joseph Kinkonda, a rendu un hommage respectueux à la mémoire de l’illustre disparu qui, a-t-il déclaré, « nous quitte en un moment crucial où chacun de nous avait encore le plus grand besoin de lui », ajoutant : « Nous expérimentons ici l’inflexibilité de la fatalité qui nous soumet à la dure et douloureuse épreuve de la séparation. »

C’est le 30 janvier 1952 que Nkounkou Mayouya, qui prit le prénom de Martin avec son baptême chrétien, naît à Brazzaville. Après ses études primaires à l’école catholique Saint-Pierre et secondaires au collège Angola-Libre, Martin Nkounkou Mayouya est admis au lycée Pierre-Savorgnan-de-Brazza où il obtient son baccalauréat.

En 1975, il commence une carrière professionnelle très riche de professeur certifié de lycée, maître de droit, sachant conjuguer ambition et pragmatisme, responsabilité et humilité, accumulant promotions et couronnements sur le plan social.

Au plan politique, il était un acteur très engagé et déterminé, a renchéri Joseph Kinkonda. Très tôt, il comprend les enjeux de la politique nationale et son rôle dans le mieux-être des Congolais. Faire de la politique était devenu pour lui un impératif, une évidence que tous les Congolais pouvaient constater.

Le 28 novembre 1990, le premier bureau exécutif du MCDDI est installé à son domicile par le président fondateur du parti, Bernard Kolelas, et de facto, il en est le premier président. Lorsqu’il participe à la première convention nationale du MCDDI, son dynamisme le hisse au rang de secrétaire national.

Après la deuxième convention, il devient secrétaire national chargé de la logistique. Son engagement particulièrement actif lui a valu d’être élu conseiller de l’arrondissement 2, Bacongo, et en devient le président.

Martin Nkounkou Mayouya est toujours resté actif et disponible pour le parti, a souligné Joseph Kinkonda. Il ne s’est jamais cabré devant ses sollicitations. Il a toujours aimé servir et cette marque de dévouement lui a valu son élection au poste de conseiller départemental et municipal de la commune de Brazzaville. Il a également été le témoin de l’histoire dans la mise en œuvre de l’alliance MCDDI-PCT.