Solidarité : les Congolaises condamnent l’enlèvement de plus 200 lycéennes par Boko Haram

Ce drame, ont-elles indiqué, touche aussi bien les mères nigérianes en particulier que du monde et d’Afrique en général. Elles ont adressé aux filles en danger un message de réconfort, d’amour et de solidarité, les assurant de leur présence agissante à leur côté en dépit de la distance qui sépare le Congo du Nigeria

Les femmes congolaises ont affirmé soutenir positivement toutes les actions internationales visant le retour des lycéennes dans leurs familles. Elles ont salué le récent sommet organisé à Paris et les conclusions auxquelles ces assises ont abouti.

Par ailleurs, les femmes du Congo et de la colonie nigériane ont exigé des gouvernements africains en général, et nigérian en particulier, des actions fortes au bénéfice de ces jeunes filles et demandent de tout faire pour que de pareils actes barbares ne se reproduisent plus jamais. Elles ont demandé à la secte Boko Haram la libération, sans condition, de ces jeunes lycéennes.

Dans la salle de l’Hôtel de ville où s’est tenue la manifestation, on lisait sur le visage des femmes la consternation et la tristesse. Plusieurs femmes ont fondu en larmes lorsqu’une Nigériane a appelé les terroristes de la secte Boko Haram à avoir le cœur de pères de famille et d’humanistes et de libérer les jeunes lycéennes qui sont les épouses et les mères de demain.

Sur tous les tee-shirts que portaient ces femmes, on pouvait lire : « Rendez-nous nos enfants ». Une courte phrase qui exprime le désarroi des familles réclamant la libération des otages.

 Du bref exposé fait par ces femmes, on peut retenir que la secte Boko Haram est totalement opposée à l’éducation occidentale dispensée dans les écoles modernes. C’est pour cette raison que des membres de cette secte ont contraint les jeunes filles à porter le voile, annonçant vouloir les marier de force avant d’en faire des esclaves.

Les femmes congolaises et nigérianes ont rappelé tous les forfaits commis par la secte avant d’inviter les femmes du monde entier à demeurer debout tant que Boko Haram ne rendrait pas ces jeunes filles. Elles ont salué l’implication personnelle de l’épouse du président américain, Michelle Obama, pour obtenir la libération de ces otages.

Les femmes congolaises et nigérianes ont remis cette déclaration à l’ambassadeur de la République fédérale du Nigeria au Congo et à la délégation de la Commission de l’Union européenne en République du Congo. Notons que le collectif « Sauvons le Congo » est une plate-forme de l’opposition congolaise qui a fait sa sortie officielle le 13 mai dernier.