Recensement administratif spécial : « Aucun parti politique ne s’est désengagé du processus », affirme Raymond Zéphirin Mboulou

Répondant à la question d’un sénateur à ce sujet, le ministre a indiqué que tous les partis présents à Dolisie participaient jusqu’à ce jour au recensement. « En ce qui nous concerne, il n’y a jamais eu défection pour ce qui est du RAS. Tous les collaborateurs, tous ceux qui avaient été désignés à cet effet participent au recensement jusqu’à aujourd’hui, contrairement à ce qui se dit ici et là », a déclaré Raymond Zéphirin Mboulou.

S’agissant des recommandations émises lors de cette rencontre, le ministre a indiqué : « Il s’agissait de recommandations et non de lois et il appartient au gouvernement de se prononcer sur ces dernières. »

La première, a-t-il rappelé, était le recensement administratif spécial. Aujourd’hui, le gouvernement s’attelle à mettre en musique toutes ces recommandations comme convenu avec l’ensemble de la classe politique à Dolisie.

Le gouvernement a accédé à cette recommandation paritairement. Les responsables, a souligné le ministre, ont été nommés paritairement. Un système a été mis en place dans lequel on trouve les agents recenseurs, les contrôleurs et bien d’autres, avec des textes pour procéder au RAS.

Il ne s’agit pas d’un recensement général de la population, a fait remarquer le ministre, mais d’un recensement administratif spécial où tout le monde est concerné, notamment les partis politiques qui étaient à Dolisie.

S’agissant de la biométrie qui faisait partie des exigences de la concertation de Dolisie, le ministre a rappelé que le gouvernement avait prévu d'y recourir bien avant la tenue de ces dialogues et que Dolisie l’avait confirmé. « Tout le matériel est arrivé et, après les locales, nous engagerons automatiquement la biométrie », a-t-il conclu.