Révision de la Constitution : la majorité présidentielle met en place une commission

Mardi 15 Avril 2014 - 13:42

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La commission a pour mission d’approfondir la réflexion de la majorité présidentielle sur l'éventuelle révision de la Constitution du 20 janvier 2002, dans le souci de consolider la démocratie au Congo.

« Nous devons nous mettre à la disposition de ce noyau afin de lui donner les outils lui permettant de nous apporter, dans les tout prochains jours, une réflexion bien élaborée. Après validation par la majorité, nous partagerons cette réflexion avec les populations. Ainsi, nous mènerons le Congo sur la voie de la démocratie qui doit se consolider en créant de façon permanente les conditions d’une vie paisible des citoyens », a déclaré le président par intérim de ce mouvement, Pierre Ngolo, lors de l’assemblée générale du collège des présidents des partis et associations membres de la majorité présidentielle, tenue le 14 avril à Brazzaville.

Le débat sur le possible changement de la Constitution du 20 janvier 2002, lancé il y a quelques mois, suscite des positions diverses. Pour certains présidents de partis et associations, cette rencontre a donné l'opportunité d'élaborer un canevas afin de mettre à profit ce débat au sein de la majorité. « Nous avons mis en place une équipe afin de dégager la quintessence du débat et de nous faire une proposition qui sera une proposition commune. Que vous soyez pour, contre ou neutre, il faut adopter cette décision de la majorité, qui sera l’instrument nous permettant d’expliquer à la base », a fait valoir le porte-parole de la Convention pour l’action, la démocratie et le développent (CADD), Auguste Ngabelet, avant d’ajouter : « Étant donné que la majorité n’a pas pris d’engagement quelconque à ce sujet, tous les partis et associations se doivent de garder le silence, car leur point de vue ne doit être soumis qu’à la commission mise en place. »

D’autres sujets ont également été abordés au cours de cette assemblée, comme, entre autres, la santé politique du Congo d’ici à 2016 et le comportement des dirigeants politiques dans la période postélectorale. Toutes les parties prenantes ont exposé leur opinion. « Une famille politique se doit de définir des critères avant une éventuelle élection. Cela ne sert à rien de se battre après une échéance électorale pour voir la popularité de tout un chacun », a conclu le président du club Perspectives et réalités, Aimé Hydevert Mouagni.

Josiane Mambou Loukoula

Légendes et crédits photo : 

Une vue du collège des présidents (© Adiac).