Basket-ball : Giovan Oniangué prolonge de trois ans avec le Paris-Levallois

Arrivé à l’âge de 17 ans au sein du Centre de formation du Paris-Levallois, le Brazzavillois est devenu l’emblème de la formation parisienne, devenant un joueur important de la rotation du P-L. Ailier fort de formation, il emmène les Espoirs du Paris-Levallois en finale du Trophée du Futur 2011 (défaite face à Nancy) et signe son premier contrat pro dans la foulée, tout en servant de quatrième intérieur de l’effectif pro (9 apparitions, 3 minutes et 1 point de moyenne).

Patiemment, à l’image de son footballeur de frère, Giovan Oniangué fait son trou, petit à petit : 25 matchs (7 minutes, 2, 2 points, 1, 2 rebonds de moyenne) en 2011-2012, puis 30 matchs (16 minutes, 3, 9 points, 1,8 rebonds de moyenne) en 2012-2013. S’il joue peu lors de la finale, il soulève son premier trophée majeur lors de la victoire en Coupe de France en juin 2013, puis rejoint la sélection congolaise dont il deviendra le joueur phare lors de l’Afrobasket ivoirien.

À son retour, il prend une nouvelle dimension à Paris avec 21 matchs joués pour 21 minutes, 6, 2 points, 2,5 rebonds et 5,9 d’évaluation de moyenne jusqu’à sa fracture de la main début mars face à Dijon.

Alors que le Congolais semblait attiré par les États-Unis, il se stabilise finalement à Paris, actuel cinquième du championnat. Contrairement aux apparences, il ne faut pas y voir un manque d’ambition, bien au contraire. Car plus que jamais, la reprise du club parisien par le Qatar revient sur le devant de la scène. Les tractations entre le Paris-Saint-Germain, propriété de QSI (Qatar Sports Investments), et la direction du Paris-Levallois se sont accélérées pour faire revenir le club dans le giron PSG (le club s’appelait Racing PSG Basket entre 1992 et 2000).

Si le Qatar récupérait le Paris-Levallois, à l’image du football et du handball, une pléiade de stars arriverait dans le vestiaire. Pas de quoi faire peur à Giovan, réputé pour sa grosse capacité de travail. Et son immense foi en Dieu.