Vie des partis : le PSDC entend défendre le principe de la constitution

Mardi 18 Février 2014 - 18:30

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À l'occasion du point de presse qui s'est tenu le 18 février à Brazzaville, le président du Parti social démocrate congolais (PSDC), Clément Mierassa, a fait savoir que son parti se battra sur la base de l’argumentaire pour défendre le principe de la constitution sur la limitation des mandats

Le président du PSDC, qui s’exprimait devant les journalistes, a abordé plusieurs sujets animant l’actualité ces derniers temps. « Le Congo a de réels problèmes et ceci dans plusieurs domaines : élections, justice, respects des droits et règlements, liberté de la presse, extrême pauvreté de la population qui ne cadre pas avec le niveau de nos budgets, etc. », a déclaré Clément Mierassa. Et d'ajouter : « S’agissant de la liberté de la presse par exemple, l’article 19 de la constitution du 20 janvier 2002 dispose que tout citoyen a le droit d’exprimer et de diffuser librement son opinion. » Il s’est dit, en effet, préoccupé par la situation de la presse, avec la suspension de certains journaux par le Conseil supérieur de la liberté de communication dont le rôle consiste à « réguler l’information et non la museler ».

Abordant les questions économiques, Clément Mierassa a fait remarquer que plusieurs indicateurs montrent que le Congo est un pays riche mais qui n’arrive malheureusement pas à réduire la pauvreté, ni à améliorer les conditions de vie des populations. Le Congo, a-t-il noté, a des problèmes quant à la qualité de la dépense et surtout du choix des investissements. Le président du PSDC déplore le fait que le pays se soit lancé dans des projets de prestige à l’image du complexe sportif de Kintélé, dont le coût dépasse la bagatelle somme de 300 milliards de FCFA. « Cela n’aura été qu’un gâchis, alors que la problématique du déficit de 14.000 enseignants du système éducatif par exemple se pose avec acuité », a-t-il poursuivi.

Quant au recensement administratif spécial, Clément Mierassa pense que celui-ci est un échec au regard des rapports des délégués de quelques départements, notamment les Plateaux et la Sangha. Il a, à cet effet, appelé à l’arrêt définitif de cette opération. Enfin, à propos de la constitution, Clément Mierassa a souligné : « Actuellement, la question n’est pas de savoir si elle est bonne ou pas. C’est le texte le plus sacré qui s’impose à tous. »

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Clément Mierassa lors de sa conférence de presse.