Vie des partis : la JUR souhaite la tenue des assises de l’opposition

 Le parti d'Aurélien Brillant Miamissa a émis le voeu, le 14 mars à Brazzaville, afin de savoir ce qu’il faut faire face à ce qu’il considère comme « délicate question ».

Récusant au passage la procédure de nomination de l’actuel chef de l’opposition, la Jeunesse unie pour la République (JUR) a laissé entendre que « c’est à l’opposition, dans sa pluralité, de s’asseoir pour se choisir un chef sur la base du combat qui est le sien. Le chef de l’opposition doit émaner de l’opposition elle-même avec le consensus de tous les partis qui font l’opposition d’autant plus qu’elle est un contrepouvoir. Ce n’est pas au chef de l’Etat de le nommer. », a déclaré le président de la JUR, Aurélien Brillant Miamissa.

Il se dit, en outre, être surpris d’entendre de l’actuel chef de l’opposition qu’il va accompagner le chef de l’Etat dans sa politique de gérer le pays. « Non, l’opposition n’accompagne pas, elle est plutôt une forme de contrepouvoir du système. Là où le pouvoir a failli, l’opposition dénonce, le pouvoir corrige et le pays avance mais si elle commence à accompagner le chef de l’Etat, cela veut dire qu’on veut la tuer et retourner au parti unique. La JUR ne reconnaît pas l’actuel chef de l’opposition. Nous aurons notre chef le jour où cela sera défini sur des bases idéologiques ou du combat qui est le nôtre. », a-t-il expliqué