Environnement : la 3e conférence internationale sur les tourbières aura lieu à Brazzaville

Mercredi 7 Février 2018 - 16:45

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Les assises se dérouleront du 21 au 23 mars, a annoncé la ministre Arlette Soudan-Nonault, au cours d’une réunion avec les structures et organismes œuvrant dans la conservation, le 6 février à Brazzaville.

L’échange entre la ministre du Tourisme et de l’environnement avec tous les partenaires œuvrant dans la conservation a porté sur deux points, à savoir la mise en place d’un cadre de concertation sur le suivi des activités relatives à la conservation des écosystèmes naturels et la tenue à Brazzaville, les 21 et 23 mars, de la troisième conférence des partenaires à l’initiative mondiale des tourbières, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

Un Comité technique a été mis en place avec la République démocratique du Congo (RDC), parce que les deux pays ont en partage ces tourbières. Pour ce faire, la ministre Arlette Soudan-Nonault a annoncé qu’elle se déplacera à Kinshasa pour une réunion d’échange, dans le cadre de ce comité mis en place avec son homologue de la RDC.

La République du Congo a aussi en commun, dans ce cadre de concertation, l’appui technique du PNUE, de la FAO, de la société civile et des différentes structures œuvrant dans la conservation des écosystèmes. 

La ministre a précisé que les tourbières du Bassin du Congo sont les premières découvertes en zones tropicales. « Pendant des années, il a été souvent dit que les zones tropicales n’abritaient pas des tourbières. Aujourd’hui, la République du Congo et la République démocratique du Congo ont en commun le plus grand fonds de carbone du monde. Il est question, après les premiers prélèvements qui l’ont confirmé, de mettre en place des procédures, des mesures d’atténuation, d’accompagnement, de protection et de préservation de ces écosystèmes. », a-t-elle indiqué.

Le représentant du PNUE a pour sa part, réitéré le support et l’accompagnement du système des Nations unies. « Nous sommes contents de notre intégration dans le comité et nous allons faire le travail. J’aimerais féliciter (...) le gouvernement du Congo d’avoir accepté d’abriter cette conférence sur la tourbière. Je crois que cela montre l’importance du Bassin du Congo dans la conservation. Nous nous réjouissons aussi de la participation des ONG dans cette séance de partage d’information et espérons que le monde sera reconnaissant de ces efforts de conservation pour compenser financièrement le Congo.», a-t-il témoigné.

A l’issue de la réunion, Arsène Rigobert Guelelke Kouené Kintono, président exécutif de Actions pour l’environnement et la solidarité internationale, a souligné que le plaidoyer de la société civile porte sur la nécessité de compenser des activités génératrices de revenus ; des activités alternatives de façon que les pays qui abritent ces puits de carbone puissent en bénéficier.

Rappelons que la deuxième conférence sur l’initiative mondiale des tourbières a eu lieu à Djakarta, en Indonésie.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : Arlette Soudan-Nonault et les représentants du système des Nations unies au Congo Photo 2 : Les représentants des différentes structures œuvrant dans la conservation

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