Dès l'entame des assises, le président de l'Assemblée nationale du pays hôte, Bala Alassane Sakandé, a déclaré : "Nous savons de par la proximité que nous avons, avec les populations, joué un rôle de premier plan dans l’information, la sensibilisation et le plaidoyer, axés sur la culture de la paix et de la tolérance".
Ajoutant : "Cette problématique nous interpelle sur les politiques publiques de sécurité alimentaire en lien avec des critères clés de disponibilité, d’accessibilité et d’utilisation rationnelle des ressources alimentaires. Elle nous interpelle également sur la capacité de nos Etats, à mieux prendre en compte les impondérables naturels dans les politiques de développement".
Pour lui, c'est le président exécutif de l'UPA, Cipriano Cassama, qui a rappelé le lourd tribut causé notamment par la sécheresse. A savoir, "20 millions d’Africains dans 37 pays manquent du minimum vital et 28 pays sont dans un contexte d’insécurité et d’instabilité marqués par le déplacement des populations", en quête d'une solution rapide "dans l'intérêt des populations que nous représentons", a-t-il indiqué.
S'agissant du terrorisme, huit points focaux ont été retenus, à l'issue la 71e session de l'UPA:
- la contribution des parlements nationaux à la préservation de la souveraineté nationale et au renforcement de la paix et de la sécurité en Afrique;
- le défi de la persistance de la sécheresse et de la famine dans le contexte du développement de l’agriculture et de l’agro-industrie en Afrique pour une croissance économique durable;
- la promotion de la scolarisation des filles comme moyen efficace de lutte contre le mariage précoce en Afrique;
- la vocation fédérative de l’UPA, comme une bourse des savoirs et de meilleures pratiques parlementaires au service de la démocratie...
Il convient toutefois de rappeler que, à l'ouverture de la conférence, treize Parlements seulement, sur la quarantaine de membres, avaient mis à jour leurs cotisations, au titre de l’année 2017.