Justice : l’ex-colonel Marcel Ntsourou auditionné par le juge d’instructionMercredi 15 Janvier 2014 - 18:38 Après son arrestation, le 16 décembre 2013, avec près d’une vingtaine de ses éléments, l’ex-colonel Marcel Ntsourou a été auditionné par le juge d’instruction le 15 janvier 2014, au palais de justice de Brazzaville. Les passants brazzavillois ont été impressionnés par l'important dispositif sécuritaire placé aux alentours du palais de justice de Brazzaville. Les commentaires allaient bon train. Les engins de la police de répression anti-émeute placés de part et d’autre de l’avenue menant au palais de justice attiraient l’intérêt des curieux et autres habitants de la zone. D’après nos renseignements, l’ex-colonel Marcel Ntsourou impliqué dans les évènements du 16 décembre dernier devait être auditionné par le juge d’instruction. Les déclarations que le prévenu a faites lors de cet entretien avec le juge d’instruction n’ont pas été rendues publiques, secret de justice oblige. Rappelons qu’il y a quelques jours, l’avocat de Marcel Ntsourou, Me Ambroise Hervé Malonga se plaignait des conditions de détention de son client, bien que sa culpabilité n’ait pas encore été établie clairement. « Même si mon client est un bandit comme le dit la Force publique, il mérite d’être bien traité. Le Congo est un pays de droit où le dialogue doit être le seul moyen de résoudre les différends », a déclaré Ambroise Malonga. Et d’ajouter : « Aucun avocat ni un médecin n’a pu prendre contact avec mon client et ses prétendus complices. Aucun juge ne parait avoir été désigné. » Par ailleurs, concernant les responsabilités de son client, Me Hervé Malonga a répondu à une question d’un journaliste sur les articles et autres publications signés de l’ex-colonel Marcel Ntsourou :« Officier de rang supérieur, il est responsable de ses actes. Même si le contenu de ses écrits a été préjudiciable, la loi prévoit des mécanismes pour le rétablir dans ses droits. » Il faut signaler qu’à la fin de la conférence de presse, Me Hervé Malonga a reçu une lettre par laquelle le procureur de la République annonçait l’ouverture d’une procédure de crime flagrant engagée contre l’ex-colonel Marcel Ntsourou. La justice demandait à son avocat de se munir des documents attestant qu’il était désigné comme son conseil. Roger Ngombé |