Environnement : la protection de la couche d’Ozone s’impose

Dimanche 1 Octobre 2017 - 11:04

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L’humanité a commémoré il y a quelques jours la journée internationale de la protection de la couche d'ozone, sous les auspices du Programme des Nations unies pour l'environnement. Au Congo comme ailleurs, la protection de cette couche s’impose

Cette année 2017, les Nations Unies ont choisi comme thème pour protégé l’environnement : « Prendre soin de toute forme de vie sous le soleil ». Ce thème engage les pays parties au protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone, dont le Congo, à se focaliser dorénavant non seulement sur la protection de cette couche, mais aussi à s’orienter vers le choix des technologies qui garantissent le développement durable, en vue d’atteindre un objectif global, à savoir : la préservation de la terre dans toute sa diversité biologique, ainsi que celle du climat.

En ce qui concerne la République du Congo, dont la déclaration de cette journée a été lue par la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault, cette politique de gestion durable de l’environnement, constitue, l’un des principaux axes de sa politique gouvernementale.

« La République du Congo qui s’associe solennellement à la communauté internationale pour marquer son engagement solidaire en faveur de toutes les initiatives et actions visant à protéger la couche d’ozone et le climat, va poursuivre et intensifier ses efforts dans la mise en oeuvre de la convention de Vienne relative à la protection de la couche d’ozone et du protocole de Montréal, qui sont les deux instruments juridiques essentiels en la matière », a-t-elle déclaré.

Avant d’ajouter que, le gouvernement de son pays s’attèle, à travers le ministère en charge de l’environnement, à développer les activités qui s’inscrivent dans son programme pays, et dans ses plans nationaux de gestion et d’élimination des substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Ces plans se réalisent de manière participative, avec un accent particulier sur le renforcement des capacités des acteurs publics, privés et de la société civile. Le Congo, à l’instar des autres pays en développement membres de la convention de Vienne et du Protocole de Montréal, est résolument engagé dans la mise en oeuvre du plan de gestion d’élimination de toutes les substances appauvrissant la couche d’ozone, pour la période allant de 2013 à 2040.

En effet, les questions climatiques s’imposent désormais à tous et engagent tout le monde à jamais dans la mise en oeuvre du Protocole de Montréal et de la Convention de Vienne. C’est pourquoi, au regard de la multiplication des catastrophes naturelles à travers le monde, avec leur cohorte de dégâts sur les plans humain, matériel et environnemental d’une part, et de l’apparition du phénomène des réfugiés climatiques, imputables à la forte concentration des gaz à effets de serre dans l’atmosphère d’autre part, l’humanité entière est interpellée. Ainsi donc, le crédo des pays parties au protocole est : « le plus tôt on agit, mieux cela vaudra pour la protection à la fois, de la couche d’ozone et du climat planétaire ». »

En réalité, à l’heure actuelle, les gens devraient utiliser les réfrigérants hydrocarbures et les réfrigérants dits naturels, connus des techniciens frigoristes, en vue de protéger la couche d’Ozone et le climat. La ministre congolaise en charge du département de l’environnement, a exhorté les Congolais dans ce sens. Outre l’exhortation, elle a aussi interpellé les importateurs de tous les gaz frigorigènes et les a invités à déclarer leurs commandes et livraisons au bureau ozone Congo, conformément à la réglementation en vigueur au pays et dans l’intérêt de toute l’humanité.

Notons que le Congo, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour l’environnement, a déjà réalisé et validé une enquête sur le niveau de consommation nationale des gaz fluorés HFC à très fort potentiel de réchauffement climatique, en vue de l’élaboration et de la mise en oeuvre du futur Plan de gestion et de l’élimination de ces substances nocives.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault Photo 2 : l’environnement en état de détérioration

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