Plan de sortie de crise du Rassemblement : une transition de six mois avec une personnalité consensuelle

Mardi 26 Septembre 2017 - 17:12

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Ce schéma, à en croire ses initiateurs, permet d’espérer l’organisation réellement des élections libres, transparentes et démocratique en RDC au cours du premier trimestre 2018.

https://i0.wp.com/7sur7.cd/new/wp-content/uploads/2017/09/hopkin.jpg?resize=710%2C400&ssl=1Quelques cadres du Rassemblement de l’opposition/aile Limete dont Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi étaient aperçus dans les couloirs de la  72e session de l’Assemblée générale des Nations unies où ils se sont livrés à un lobbying destiné à faire prévaloir leurs thèses en rapport avec l’avenir politique immédiat de la RDC. N'étant pas admis à prendre la parole en tant qu'officiels, ils se sont contentés de s'exprimer dans l'informel.  C’est dans ce cadre qu’il faut situer l’élaboration d’un document contenant le plan de sortie de crise selon la vision de ce regroupement politique. Les représentants de l’opposition RD-congolaise présents à New York ont adressé un mémorandum aux membres des Nations unies dans lequel sont reprises les grandes articulations dudit plan censé booster le processus électoral en vue de l’organisation réelle des élections libres, transparentes et démocratiques en RDC au cours du premier trimestre 2018.

Piloté par l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), ce plan de sortie de crise en RDC se résume en six grands points. Il s’agit de la démission de Joseph Kabila au plus tard le 31 décembre 2017, de la tenue d’une concertation  entre les forces politiques et sociales pour identifier une personnalité consensuelle capable de diriger une courte transition d’environ six mois pour préparer essentiellement les élections et de la nomination d’un Premier ministre proposé par l’UDPS. Là-dessus, la tendance est à l’assouplissement du discours par rapport à l’intransigeance jusque-là affichée par l’UDPS qui ne jurait que par la tenue des élections d’ici fin décembre 2017 conformément à l'accord de la Saint-Sylvestre.    

Sur la même lancée, le plan prévoit la mise en place d’un gouvernement de vingt-cinq ministères avec un mandat électoral et de la mise en place d'un Parlement de transition. Enfin,  comme sixième point, le plan exhorte à l’amorce des réformes, notamment dans les médias publics, à la Céni et dans les milieux judiciaires. En termes de recommandations, le plan de sortie de crise proposé par le Rassemblement/Limete sollicite de la communauté internationale le rejet pur et simple de l’idée d’un troisième dialogue en gestation avec l’actuel président et sa famille politique. La communauté internationale est, par ailleurs, invitée à appuyer ce schéma de sortie de crise mais également à renforcer le mandat de la Monusco souvent accusé de mollesse devant les multiples violations des droits humains.

Alain Diasso

Légendes et crédits photo : 

Félix Tshisekedi tenant une conférence à New-York

Notification: 

Non