Agro-industrie : un groupe émirati investira 40 milliards FCFA dans la culture de la canne à sucre au CongoJeudi 14 Septembre 2017 - 19:00 Filiale du groupe émirati Frontline dévelopment partners, la société Avant agricole du Congo entend investir près de 40 milliards de francs CFA dans la production de la canne à sucre. Son directeur général, Austin Sequeira a signé le 14 septembre à Brazzaville un contrat de bail emphytéotique d’une durée de 50 ans avec le gouvernement congolais, représenté par les ministres en charge de l’Agriculture Henri Djombo et des Affaires foncières Pierre Mabiala. Ce contrat donne à cette société qui réalisera la culture et la transformation de la canne à sucre le droit d’occuper 19.000 hectares au village Akoui, situé dans le district de Ngo dans le département des Plateaux. Il est également prévu de la culture de l’arachide et la création de quelque 4000 emplois directs. « Nous allons créer les conditions de recevabilité de cet investissement. Il s’agira pour nous de recevoir l’investisseur et de mettre à sa disposition la surface sollicitée. Nous avons intérêt parce que ce projet va booster notre économie en difficulté », a déclaré le ministre des Affaires foncières et du domaine public Pierre Mabiala qui a cosigné ce contrat de bail avec le ministre d’Etat en charge de l’Agriculture, de la pêche et de l’élevage Henri Djombo. Engagé dans la diversification de son économie, le Congo multiplie depuis un certain temps les voies et moyens en vue de développer l’agriculture et d’en faire l’un des secteurs moteurs de la croissance économique nationale. « Nous nous préparons à recevoir une autre sucrerie. En effet, en venant investir chez nous, vous avez accepté de participer à la sécurité alimentaire, à la diversification et à la croissance économique par l’action agricole », a indiqué le ministre Henri Djombo. La société Avant agricole du Congo s’engage, à travers ce contrat, à procéder à la mise en valeur effective du domaine foncier loué, en développant des plantations de canne à sucre. Elle a l’obligation de réaliser une étude d’impact environnemental et social, de s’acquitter de toutes les contributions publiques. Lopelle Mboussa Gassia Légendes et crédits photo :Les deux parties signant le contrat de bail Notification:Non |