Développement industriel : le Congo doté d’une norme sur le cimentSamedi 2 Septembre 2017 - 12:30 Après une année de travail, le comité technique composé des techniciens du ministère de l’Industrie, du bâtiment et des travaux publics, des chercheurs de l’Université Marien- NGouabi, les cimentiers ainsi que les consommateurs, a validé le 1er septembre à Brazzaville, un référentiel sur le ciment produit en République du Congo. Constituée de règles et principes stricts en matière de production du ciment, cette norme a pour but d’emmener les cimenteries installées au Congo à produire un ciment de qualité. Le ciment importé obéira désormais aux mêmes principes. « Nous avons élaboré cette norme sur la demande des cimenteries qui souhaitent utiliser des mêmes données pour garantir la qualité du ciment produit au Congo. Avant, chacun procédait à sa manière. D’ailleurs, on ne peut pas faire de l’industrie sans norme », a indiqué le directeur de l’Agence congolaise de la normalisation et de la qualité, Jean Jaques Ngoko Mouyabi. Prélude à l’élaboration de ladite norme sur le ciment, des enquêtes de terrain ont été menées en 2016, par des experts en la matière. Des visites de cimenteries, des recherches documentaires puis la tenue des réunions techniques préparatoires ont été organisées. Afin d’offrir aux populations des matériaux de construction à des coûts abordables, dans l’objectif d’améliorer leurs conditions de vie à travers des habitations modernes et décentes, l’Etat congolais encourage l’implantation des cimenteries au Congo. Il s’agit de Forspak à Dolisie (Niari) et la Sonoc à Loutété (Bouenza) ayant une capacité de 300.000 tonnes /an respectivement et Cimaf, d’autres sont en gestation. Dangoté ciment vient également d’entrée en production. Sa capacité de production est de 3000 tonnes par jour, soit 1.500.000 tonnes l’an. Toutes ces industries dont certaines sont encore à l’étape de négociation, contribueront à baisser davantage le prix du sac de ciment; le montant actuel oscille entre 3700 et 5000 FCFA. Porteuses d’espoir pour le développement économique du pays, ces cimenteries contribueront à réduire le taux d'importation du ciment et à pallier le déficit observé au Congo, où le besoin en la matière est estimé à 2 millions de tonnes par an. Lopelle Mboussa Gassia Légendes et crédits photo :Le comité lors de la validation de la norme sur le ciment Notification:Non |