Fédération congolaise de Jiu-Jitsu : les élections reportées pour ce jeudi sur fond de tension

Mercredi 1 Mars 2017 - 16:45

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René Serge Blanchard Oba, président sortant et Bériche Djoubé sont les deux principaux candidats à la présidence. Le sort de chacun sera scellé à l’issue du scrutin du jeudi 2 mars après les échauffourées du 28 février.

L’assemblée générale élective de la fédération congolaise de Jiu-Jitsu devait se tenir le 28 février à Brazzaville. Les votants ont effectué le déplacement du stade Alphonse-Massamba-Débat où devaient se tenir les assises. Après l’arrivée du président sortant René Serge Blanchard Oba, du directeur général des Sports, Brice Lépébé, et du représentant du Comité national sportif et olympique congolais, Pépin Boungoula, les choses ne se sont pas passées comme la majorité des votants le croyaient.

« Premièrement, cette assemblée générale élective n’a pas été convoquée par le président sortant. Deuxièmement, il n’a pas signé la liste des votants constituant le corps électoral ni celle des candidats aux différents postes du bureau exécutif. (…) C’est pourquoi vu tous ces aspects, rien n’est conforme à la tenue de l’assemblée générale aujourd’hui », a signifié le directeur général des Sports.

Par ailleurs, René Serge Blanchard Oba a dit : « Nous allons corriger rapidement les manquements qui ont été édictés. Nous proposons donc la date de jeudi 2 mars pour la tenue de l’assemblée générale élective ».

Les votants dont certains sont venus de l’intérieur du pays n’ont pas apprécié la proposition du président sortant. « Il n’a rien fait en quatre ans, ce n’est pas en un jour de report qu’il fera quelque chose. Il est mieux qu’on en finisse aujourd’hui même », s’écriaient la majorité des ceintures noires qui ne veulent plus revoir Blanchard Oba à la tête de la Fédération. Certains maîtres étaient d’ailleurs sur le point de l’agresser physiquement. D’autres, épris des valeurs morales des arts martiaux se sont opposés  facilitant la sortie de la salle et le départ du président René Serge Blanchard Oba. Pris en étau par les budokas, il a lâché : « De toute façon, je ne serai même pas candidat. Que celui qui veut me succéder vienne déposer sa candidature ». Ces opposants ne l’ont pas cru sur parole. Ils attendent l’élection de ce jeudi 2 mars.

 

Rominique Nerplat Makaya

Légendes et crédits photo : 

Photo : les opposants à la candidature de Blanchard Oba s'indignent Crédit photo Adiac

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