Bassin du Congo : la France promet son aide au Fonds bleu

Accompagné d’un expert sur les problématiques forestières en Afrique et d’un représentant de l’Agence française de développement, l’ambassadeur de France, Bertrand Cochery, a été reçu le 10 janvier par la ministre congolaise de l’Economie forestière, du développement durable et de l’environnement, Rosalie Matondo.

« Nous avons discuté d’un sujet important notamment du suivi de l’annonce à Marrakech du Fonds bleu pour le Bassin du Congo qui a été lancé par le président Denis Sassou Nguesso », a fait savoir le diplomate français au sortir de l’entretien.

Le projet Fonds bleu pour le Bassin du Congo entre dans une phase concrète de sa mise en œuvre, mobilisant ainsi plusieurs partenaires parmi lesquels la France. « Il va falloir spécifier, ministère par ministère, quels seront les grands secteurs (…), au niveau international, les pays qui font partie du projet Bassin du Congo et, voir chapitre par chapitre, dans quel cas la France pourra apporter son aide au Congo pour la réalisation de ses objectifs », a précisé l’ambassadeur Bertrand Cochery.  

Cette approche concrète a également permis aux parties congolaise et française de faire le point des différents projets qui sont en cours d’exécution, impliquant plusieurs départements ministériels du Congo dont celui dirigé par la ministre Rosalie Matondo, mais surtout de préciser l’appui que doit apporter le ministre des Finances « pour la contrepartie congolaise ».

« Il faut aller de l’avant, car le Bassin du Congo au sens large du terme, c’est un enjeu environnemental national et mondial », a conclu Bertrand Cochery, à l’issue d’une rencontre qui a vu le partenaire français réaffirmer son soutien en matière de forêt et d'environnement.

Notons que le projet Fonds bleu pour le Bassin du Congo avait été lancé au cours de la COP22 clôturée le 18 novembre à Marrakech au Maroc. Initié par le chef de l’Etat congolais, il vise à promouvoir la réduction des effets du réchauffement climatique dans le Bassin du Congo.

Le projet va au-delà de l’initiative de gestion rationnelle des forêts ; il s’agit de passer de l’économie forestière à l’économie bleue en allant vers la stabilisation des forêts, selon son promoteur.