Administration du territoire : le ministère de l’Intérieur sensibilise sur les actions entreprises aux frontières

Mercredi 30 Novembre 2016 - 19:02

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Le ministère de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local, Raymond zéphyrin Mboulou, a organisé, le 30 novembre, une journée de sensibilisation sur les frontières congolaises. Objectif : vulgariser le travail accompli par le ministère au niveau des frontières en vue de garantir le bon voisinage avec les pays frères.

 

Cette journée de sensibilisation sur les frontières congolaises, patronnée par le ministre délégué en charge de la décentralisation et du développement local, Charles Nganfouomo, a été organisée dans le cadre du programme frontière, initié par l’Union africaine.  

« Le ministère a pensé qu’il faille saisir cette opportunité pour communiquer sur les frontières du Congo, et d’une manière particulière sur les évolutions en matière de cartographie réalisée dans le cadre du projet qui s’achève », a précisé le ministre Charles Nganfouomo.

Le ministre a fait l’historique et l'état des lieux de l’évolution constatée ces derniers temps au niveau des frontières,  lesquelles le pays a héritées des puissances coloniales, notamment la France, l’Allemagne, le Portugal et la Belgique. 

Il ressort de cet état de lieux que le Congo partage 1.790 kms de frontière avec le Gabon, 460 kms avec le Cameroun, 480 kms avec la République Centrafricaine, 1550 kms avec la République démocratique du Congo et 200 kms avec l’Angola.

Tout le long de ces frontières, tant terrestres, marines que fluviales, poursuit le ministre Charles Nganfouomo, il se pose souvent des sérieux problèmes parmi les populations riveraines.

Ces remous naissent du fait de l’imprécision des textes administratifs dans certains endroits, des aléas de la nature qui faussent les données mais aussi et surtout de l’incompréhension des populations riveraines.

« Lorsque les frontières sont mal délimitées, ou mal connues, cela occasionne les litiges qui, non réglés, peuvent conduire à des conflits armés », poursuit le ministre.

Pour obtenir ce résultat, a précisé pour sa part le préfet directeur général de l’administration du territoire, Jacques Ississongo, le ministère de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local a mené un certain nombre d’activités, entre autres la constatation des bornes implantées le long de la frontière et la sensibilisation au respect de celles-ci au niveau des frontières.

Plusieurs autres actions d’envergure sont en cours de réalisation en vue de renforcer le dispositif au niveau des frontières, a -t-on appris.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Une vue de participants à la réunion de sensibilisation (photo adiac)

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