Processus électoral : le Royaume-Uni pour la tenue des élections dans un délai court

Les relations bilatérales entre la RDC et le Royaume-Unis étaient au centre des échanges que le représentant de la politique africaine de ce pays a eu le week-end dernier avec quelques autorités congolaises. Avant de poursuivre son séjour de travail à Goma au Nord-Kivu, le ministre britannique pour l’Afrique au sein du département international pour le développement a tenu à exprimer la position de son pays par rapport au processus électoral en cours en RDC dont la seule fausse note demeure la non-organisation des élections dans le délai constitutionnel. Alors qu’il était à sa première visite en RDC après sa récente nomination au département du Développement international du Royaume-Uni, James Wharton a, sans ambiguïtés, soutenu l’idée d’un dialogue plus inclusif susceptible de réduire les tensions sociales déjà perceptibles.

« Nous voulons appuyer le processus en travaillant dans un premier temps sur l’élimination de tout risque de blocage, conflit et pertes en vies humaines. Nous demandons à tous les leaders politiques de respecter la manière de travailler ensemble pour éviter les violences et les pertes des vies », a-t-il plaidé. Sur la même lancée, il a appelé à un nouvel accord que celui issu du dialogue du 18 octobre dernier à la Cité de l’Union africaine, lequel accord est toujours boycotté par une large partie de l’opposition. « Ceci est un moment historique pour la RDC et une opportunité pour ce grand pays d’avoir sa première passation de pouvoir pacifique, établissant la sécurité et la stabilité.  Ce qui est fermement dans les intérêts de la RDC et du Royaume-Uni. Toutes les parties ont besoin de trouver un véritable accord inclusif qui sera vital avant la tenue des élections », a-t-il déclaré via un communiqué de l‘ambassade de la Grande Bretagne à Kinshasa posté sur sa page facebook.

L’officiel britannique a, par ailleurs, fait part de la préoccupation de son pays de voir les élections se tenir dans un court délai, ce qui contraste avec le délai fixé par l’accord politique issu du dialogue qui prolonge jusqu’à avril 2018 l’organisation des élections. « Nous sommes préoccupés par le fait qu’on n’a pas encore eu des élections alors qu’elles devraient avoir lieu. Notre souhait est qu’on ait les élections le plus rapidement possible », a-t-il indiqué. Mettant à profit son séjour à Kinshasa, James Wharton a dû passer en revue avec ses différends hôtes les relations bilatérales entre leurs pays en mettant une emphase particulière sur les défis économiques auxquels la RDC est actuellement confrontée.