Droits humains : La Fécodho demande à l’Etat d’aider financièrement Augustin Kala Kala

Lundi 31 Octobre 2016 - 15:07

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Dans une lettre ouverte du 31 octobre adressée au ministre de la Justice et des Droits humains, Pierre Mabiala, relative à la dénonciation de la pratique de la torture au Congo, la Fédération congolaise des droits de l’Homme (Fécodho) que dirige Céphas Germain Ewangui, a condamné les actes de torture, dont a été victime Augustin Kala Kala, l’un des porte-paroles du candidat André Okombi Salissa.

Par la même occasion, la Fécodho demande au ministre Mabiala de diligenter une enquête pour identifier les présumés coupables, d’une part et d’autre part de tout mettre en œuvre afin que l’Etat supporte financièrement les soins médicaux de la victime.

Par ailleurs, elle a invité l’Etat congolais à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour placer le Congo à la hauteur des engagements internationaux qu’il a souscrits, en toute responsabilité, en matière de respect des droits humains et des libertés fondamentales pour éviter au Congo des récriminations au niveau des instances internationales.

Ainsi la Fécodho demande-t- elle au gouvernement congolais de prendre des mesures efficaces pour porter secours et réparation aux victimes, mais surtout faire cesser, comme l’exigent les différents instruments juridiques internationaux dûment ratifiés par le Congo, la pratique de la torture et autres traitements cruels, inhumains et dégradants sur l’ensemble du territoire national.

« Nous avons, monsieur le ministre, pour élucider nos propos, pris à titre illustratif, le cas de M. Augustin Kala Kala, arrêté dans les conditions non prescrites par les lois en vigueur, pour être vraisemblablement victime d’actes de torture et finir par être abandonné à son triste sort dans les conditions insoutenables », peut-on lire dans cette lettre.

Pour l’heure, a indiqué la Fecodho, à défaut des preuves, l’organisation de défense et de promotion des droits humains se réserve d’indexer les auteurs de ces actes ignobles. Mais la Fecodho tient à souligner, pour les besoins de la conscience collective, que la pratique de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants est formellement interdite tant dans la Constitution du 25 octobre 2015 que dans les différents instruments internationaux relatifs aux droits humains.    

 

 

    

Roger Ngombé

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