IDC : Guy Brice Parfait Kolelas en mésintelligence avec ses collègues

« Vous avez bien voulu écrire à certaines personnalités politiques, au titre d’individualité ou en qualité de chef de parti, en vue de les associer à la préparation de la convention nationale de l’opposition congolaise dans sa plénitude. Vous engagez, pour ce faire, la Codeha qui est une plateforme politique en construction, alors que le schéma ainsi proposé pointe, exclusivement, les partis politiques et les individualités », peut-on lire dès le premier paragraphe de cette missive signée par le président de l’Idc, René Serge Blanchard Oba

Votre initiative, a dit Blanchard Oba, surprend d’autant plus que, le 22 juillet, nous avions convenu d’examiner vos éventuelles propositions en réunion des coordinations Frocad-Idc-Cj3M, et à la lumière de la Charte de la victoire du 29 février 2016 et de la déclaration du 25 mars 2016, dont vous êtes cosignataire.

De cet examen prospectif et méthodique, a poursuivi Blanchard Oba, pourrait sortir une feuille de route claire sur la question de l’unité de l’opposition congolaise, dans la perspective de sa deuxième convention.

Par ailleurs, a-t-il indiqué vos termes de référence anticipés, rendent l’opposition congolaise partiellement responsable de la tenue du référendum du 25 octobre 2015 qu’elle n’a pu empêcher, de la non mise en place d’une commission électorale véritablement indépendante, et de l’organisation d’une élection présidentielle non libre et non transparente, pour diverses raisons, notamment le manque de coordination dans les actions de l’opposition et l’absence de stratégies cohérentes.

Ce qui laisse penser, a-t-il précisé, que le peuple congolais avait donc approuvé le coup d’état anticonstitutionnel du 25 octobre 2015 et le hold-up électoral consécutif au scrutin présidentiel anticipé du 20 mars 2016.

 L’Idc, dont vous êtes un éminent membre fondateur, a conclu Blanchard Oba, ne saurait partager ni une telle lecture des faits, ni une telle initiative qui tendent à conforter le pouvoir illégitime de Brazzaville, au moment où la situation au Gabon interpelle nos consciences.