Fédération congolaise de Taekwondo : plusieurs responsables exclus

Me Blanchard Pambou est exclu de la Fécotae pour une durée d’une année pour avoir organisé un passage de grades de ceinture noire, souligne la décision signée par le président de la fédération Stanislas Mbys. Par ailleurs, le responsable sanctionné a troublé les activités de la fédération à l’occasion de la 7^ème édition des championnats nationaux de la discipline. Médie Yimbou Dia Ngo est également exclu pour la même raison. La seule nuance c’est que ce dernier est coupable de faux et usage de faux, selon la décision publiée par la Fécotae. Aussi, Jean Paul Ngassema est concerné par la décision du bureau exécutif de la Fécotae. Il s’est substitué à la commission de dan et grade équivalents. Pareil pour Alexis Makaya exclu du fait d’avoir engagé la fédération à plus d’un titre sans en avoir reçu mandat.  Les Me Jules Oyou et Maurel Ntalani écopent de la même sanction pour avoir organisé un passage de grades illicite des ceintures noires.

Les décisions prises séparément pour chacun des responsables exclus soulignent qu’ils n’ont plus le droit d’organiser des activités de taekwondo sur toute l’étendue du territoire national. Conformément au règlement intérieur de la Fécotae, l’assemblée générale devra se prononcer sur une éventuelle radiation. Soulignons, par ailleurs, qu’il n’y a pas que les maitres qui ont été exclus. En dehors d’eux, les clubs ont également subi le même sort pour les mêmes raisons ou presque. Le club Sho Tae Do est exclu pour une durée d’un an pour avoir abrité le passage de grades de ceinture noire illégale et illégitime organisé par des tiers. Même chose pour les clubs Air Afrique et Kujong Hoe Club.

La fédération a quand même fait grâce aux différentes ceintures noires mises en déroute à travers ces passages de grades illicites, en leur donnant une dernière chance. « Tous les taekwondoins qui ont participé au passage de grades frauduleux doivent se rapprocher du directeur technique national adjoint », souligne une circulaire publiée par cette fédération. Apparemment, leur situation pourrait être régularisée.

Les dérapages reprochés aux maitres exclus remontent, pour la plupart, à juillet 2014. De quoi se demander pourquoi la Fédération congolaise de taekwondo a-t-elle attendu deux ans pour prononcer des sanctions à leur encontre?