Développement durable : la phase d’investissements REDD+ franchie par le CongoLundi 18 Juillet 2016 - 16:15 La stratégie nationale de la Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+), a été validée le 16 juillet dernier à l’issue d’un atelier regroupant les pouvoirs publics, les acteurs de la société civile, les partenaires techniques et financiers, y compris les experts. Le processus d’investissements que la République du Congo vient de franchir, consiste à la mise en œuvre des engagements contenus dans la stratégie nationale de la REDD+, à savoir: gérer durablement les forêts et augmenter les stocks de carbone forestier ; conserver les biodiversités ; lutter contre la pauvreté ; asseoir efficacement les bases d’une économie verte ; etc. La dernière étape du processus, d’après Georges Claver Boundzanga, coordonnateur national REDD+, concerne le financement promis dans le cadre de ce programme. Car, explique- t- il, le processus REDD+ est le résultat des négociations internationales sur le climat, proposant de payer les efforts des pays forestiers tropicaux en matière de la promotion et protection de l'environnement. Dans ce contexte, « la quatrième campagne nationale sur la REDD+ et le R-PP ayant débuté le 20 juin 2016, va se poursuivre jusqu’au 20 novembre prochain, c’est-à-dire juste après la Journée de l’arbre et avant la Cop 22 prévue à Marrakech, au Maroc », a annoncé Georges Claver Boundzanga. Le directeur de cabinet de la ministre de l’économie forestière, du développement durable et de l’environnement, Pierre Taty, présidant la cérémonie de clôture des assises, a invité tous les acteurs impliqués dans la REDD+ à travailler davantage pour la réussite du processus. « Les résultats très encourageants auxquels vous êtes parvenus, avec l’adoption du document de la stratégie nationale REDD+, viennent ainsi consolider notre engagement à soutenir la vision de société du président Denis Sassou N’Guesso: la marche vers le développement », a martelé Pierre Taty. En effet, plusieurs partenaires au développement tels que les organismes onusiens, la Banque mondiale, l’Union européenne…, appuient le Congo dans la réalisation du programme de développement durable. La chargée du portefeuille forêt et environnement de la Banque mondiale, Aurélie Rossignol, n’a pas caché la volonté de l’institution de continuer à soutenir le Congo. « Les dons du Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF) au Congo s'élevant à 8,6 millions de dollars américains, soit 3,4 millions pour la première phase et le don additionnel de 5,2 millions de dollars pour finaliser la première phase et préparer l’entrée à la seconde phase », a souligné, le 15 juillet dernier, Aurélie Rossignol à l’ouverture de l’atelier national. Rappelons qu’en août 2015, l’Etat congolais avait présenté aux partenaires le coût de la mise en œuvre de la stratégie nationale REDD+ dans le pays en dix ans (2016- 2025). L’investissement durable au Congo, selon le document de la CN-REDD+, pourrait atteindre entre 3,000 à 4,000 milliards Fcfa.
Fiacre Kombo Légendes et crédits photo :- Les officiels présents à la clôture de l'atelier
- Les participants lors des travaux Notification:Non |