Affaires : des chefs d’entreprise de Bordeaux prêts à investir au Congo

Les sept chefs d’entreprises venus de Bordeaux, ont jugé le secteur de la santé capital. Dans ce domaine, les investisseurs français mettront l’accent sur la maintenance du matériel médical. L’objectif est de résoudre une question devenue préoccupante au Congo : parvenir à réparer le matériel souvent chèrement acquis mais abandonné à la suite de petites pannes. « Nous avons abordé un problème récurrent, celui de la formation parce que l’on constate que certains équipements payés par l’État, mis en service, sont souvent déclassés pour des défaillances qui pourraient être réparées, s’il y avait une formation. C’est là un vaste sujet pour l’amélioration de la santé », a déclaré Alain Taris, chef de la délégation des opérateurs économiques.

Ceux-ci comptent également investir dans le secteur du froid, notamment dans la fourniture de matériaux frigorifiques, en vue de renforcer les capacités des chambres froides au Congo. Ces investisseurs sont également intéressés par le secteur du bois où des sessions de formation appropriées sont prévues, le secteur des mines et à celui du vin, Bordeaux étant réputée dans la fabrication du bon vin.

À l’issue de la rencontre, le président de la Chambre de commerce s’est réjoui de la visite de ces chefs d'entreprise. Et Paul Obambi de saluer la coopération entre les deux villes qui date de plus d’un siècle. « Nous avons été honorés par l’arrivée de nos collègues de Bordeaux qui s’intéressent à l’Afrique. Ce commerce entre Brazzaville et Bordeaux date de plus d’un siècle », a-t-il indiqué. Pour maintenir cette collaboration, les Bordelais ont manifesté le souhait que les opérateurs économiques congolais visitent la France, notamment leur ville.