Business : l’Afrique de l’Est, principale terre d’accueil des IDE en 2015Jeudi 5 Mai 2016 - 14:08 Le pays ayant enregistré la plus forte progression d’Investissements directs étrangers (IDE) vient de l'Est de l'Afrique. Il s'agit du Kenya. Selon une synthèse de rapport publié par le Financial Times, la première économie d’Afrique de l’Est a reçu un total de 84 nouveaux projets l’année dernière, soit 47 % de plus qu’en 2014. Par ailleurs, il faut noter que le classement prend en compte le nombre de projets et non la valeur de ceux-ci. Le rapport indique que le deuxième pays de la sous-région à drainer le plus d’investissements directs étrangers sur la même période est le Ghana. Ce dernier a connu une progression de 21 %, avec 40 nouveaux projets répertoriés. Ensuite, vient le troisième pays en nombre de projets. Il s'agit du Nigéria, le géant Ouest africain, qui a accueilli 51 nouveaux projets. Cela représente 14 % du nombre de nouveaux projets financés par les investissements étrangers. Quant à l’Égypte, sa progression jugée plus modeste s’est située à 14 % seulement. En nombre, ce pourcentage représente tout de même 59 nouveaux projets. Parmi les pays au top, l’on se rend compte malheureusement de l’absence de l’Afrique centrale. Mais que donne les pays d'accueil des IDE en valeur ? Dans ce volet, le pays des pharaons s’est démarqué dans la zone Moyen-Orient & Afrique avec un total de 14,5 milliards de dollars américains US captés en 2015 par le biais des nouveaux IDE. Malgré tout, le chiffre ainsi évoqué marque une baisse par rapport à la situation de l’Egypte en 2014. Puis, il y a le Nigéria et le Maroc qui ont capté, respectivement, 8,8 milliards et 4,6 milliards de dollars américains US. Pour le cas du royaume shérifien, l’on a dénombré 71 nouveaux projets. Enfin, dans le bloc francophone, la Côte d’Ivoire vient en troisième place du classement, avec 3,5 milliards de dollars américains d’investissements étrangers. Toutefois, une note très pessimiste dans ce rapport largement commenté par nos confrères de l'agence Ecofin. Il s’agit de l’accumulation des nouveaux projets dans le secteur des énergies fossiles en Afrique, notamment en Angola, en Ouganda et au Mozambique, au moment où une synergie mondiale plus formelle prend forme pour réduire le réchauffement climatique. Laurent Essolomwa Notification:Non |