Fonds vert : des partenaires financiers invités à soutenir les efforts du Congo en faveur de l’environnement

Lundi 25 Avril 2016 - 15:15

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A l’issue des travaux d’un atelier sur le lancement officiel du Fonds vert climat au Congo, les 22 et 23 avril à Brazzaville, d’importants projets sur l’atténuation et l’adaptation climatiques ont été validés. En raison de multiples efforts déployés par l’Etat congolais, estiment les participants, le pays doit pouvoir accéder à la finance climatique.   

Signataire de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), la République du Congo a beaucoup œuvré en faveur de l’environnement et de l’atténuation climatique. Le pays est situé au cœur du bassin du Congo, la deuxième réserve forestière de l’humanité. L’objet de l’atelier de Brazzaville, d’après le président local du Fonds vert pour le climat Congo, Jean- Frédérique Andea Vidalie, vise le lancement des activités du processus et la validation des projets éligibles au fonds vert pour le climat.

Le financement de la lutte contre le changement climatique a été une étape importante ayant permis l’accord historique sur le climat lors de la Cop21 à Paris en décembre dernier. Les pays développés, principaux pollueurs de notre planète, se sont alors engagés envers les pays du sud dans le cadre du Fonds vert créé en 2009, à mobiliser 100 milliards de dollars par an à partir de 2020, pour financer des programmes visant l’atténuation climatique et les économies alternatives.

Plusieurs cadres congolais des ministères du Tourisme et de l’environnement, des Finances et du budget, de l’Economie forestière et du développement durable, ainsi que des acteurs privés ayant pris part aux travaux de l’atelier, se sont accordés sur des projets fédérateurs en fonction des critères d’éligibilité et des mécanismes du Fonds vert pour le climat. « Nous avons manqué beaucoup de rendez-vous dans le passé. Nous allons tout faire pour au moins accéder cette fois à la finance climatique », a insisté Jean- Frédérique Andea Vidalie.

Les acteurs climatiques congolais ont adopté, à cet effet, 13 grands projets en faveur de l’atténuation et 4 autres en faveur de l’adaptation. La prochaine étape, explique Jean- Frédérique, consiste à soumettre à l’expertise du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) tous les 17 projets en vue d’une dernière sélection.

Une démarche que le partenaire onusien approuve sans attendre. « Pour que les efforts du Congo en faveur d’un environnement mondial soutenable soient poursuivis dans le temps tout en favorisant le développement et la lutte contre la pauvreté », note Ginette Camara, l’économiste principale du Pnud représentant le coordonnateur résident du Pnud au Congo, « la contribution des Fonds verts aux financements des activités d’atténuation et d’adaptation au changement climatique est capitale aux côtés des efforts continus du Congo », plaide Ginette Camara.  

En rappel, le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, venait de signer au siège de l’ONU à New York le 22 avril dernier, l’accord sur le climat issu de la COP 21.  Le Congo, à l’instar des 170 Etats ayant signé le document, s’engage à militer davantage pour l’environnement afin de contenir le réchauffement global de la terre en deçà de 2°c.   

 

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

- Les participants aux travaux de l'atelier - Le coordonnateur local du Fonds vert, Jean- Frédérique Andea Vidalie

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