Basketball : pour la FIBA Firmin Dinga demeure président de la Fécoket

A l’issue de la 3^ème session ordinaire de la FIBA-Afrique, tenue récemment au Caire en Egypte, la structure en charge du basketball au plan mondial a demandé aux membres et organes de la Fécoket de respecter rigoureusement l’article 9.2 des Statuts généraux. Il s’agit, en clair, du chapitre portant sur la sanction et l’expulsion des membres. Le texte stipule : « Le secrétaire général peut demander au secrétaire général de FIBA de suspendre une Fédération nationale membre lorsque celle-ci ne s’est pas acquittée de ses cotisations ou ne s’est pas acquittée de son dû auprès de FIBA-Afrique pendant une période de deux années consécutives. Le bureau central doit en être informé. Cette suspension peut être levée par le secrétaire général de FIBA dès lors que la Fédération nationale concernée a régularisé sa situation ». La FIBA a, par ailleurs, évoqué l’article 12.1 sur les organes des Fédérations nationales qui dit: « Conformément aux Statuts Généraux de FIBA, les membres des organes des Fédérations nationales doivent être élus ou nommés pour un mandant d’une durée de quatre (4) ans entre les sessions ordinaires de leur congrès… ».

Origine du problème…

En janvier 2016, les conseillers fédéraux de la Fécoket avaient refusé de reconnaitre l’autorité de Firmin Dinga pour mauvaise gestion, selon eux. Le ministre des Sports et de l’éducation physique, Léon Alfred Opimbat, avait calmé le jeu en appelant les protagonistes a trouvé un consensus en attendant la fin de l’olympiade qui devrait déboucher sur la tenue de l’Assemblée générale élective. Aussi, Léon Alfred Opimbat avait-t-il demandé à tous les acteurs concernés de mettre l’eau dans le vin pour éviter des déchirements au sein de la Fédération congolaise au moment où le Congo devrait être choisi pour abriter l’Afro-basket.

Début mars de l’année en cours, Firmin Dinga a convoqué la deuxième session ordinaire du conseil fédéral. « Sur le dernier point inscrit à l’ordre du jour, notamment la gouvernance fédérale, les conseillers fédéraux ont noté une carence totale dans la gestion du président de la Fédération congolaise de basketball et, par conséquent, ils ont décidé, à l’unanimité pour fautes lourdes et graves, de la suspension de M. Firmin Dinga à toutes les activités liées au basketball. (…) Suite au refus du premier vice-président, l’intérim jusqu’à l’assemblée générale élective est assuré par le deuxième vice-président, Albert Mboussa », soulignait le communiqué final sanctionnant  ladite session.

Pour Firmin Dinga, aucune des accusations portées contre lui n'a trait à ce que prévoient les articles évoqués par la FIBA. La décision des conseillers fédéraux n’avait aucun effet d’autant plus que le conseil fédéral n’est pas souverain, a-t-il dit. Selon lui, si mégestion il y a, c’est tout le bureau exécutif qui doit être sanctionné et non lui seul. Et, a-t-il poursuivi, la sanction relève de l’Assemblée générale qui est souveraine. Aujourd’hui, la FIBA renvoie les membres de la Fécoket aux articles 9.2 et 12.1 des Statuts généraux. Un sous-entendu selon lequel, Firmin Dinga demeure président de la Fédération congolaise de basketball. L’intéressé promet de réunir tous les acteurs directs et indirects de la balle au panier de sorte que le Congo réussisse le pari de l’organisation de l’Afro-basket, l’année prochaine. On attend de voir, quelle attitude adopteront les conseillers fédéraux de la Fécoket par rapport à la recommandation de la FIBA?.