Journée nationale de l’arbre : des Ponténégrins souhaitent un boisement calculé sur des terrains érodés

Parlant d’érosions et de glissements de terrain dans la ville océane, plusieurs édifices et habitations dans des arrondissements comme Mongo-Mpoukou au quartier Tchiloulou, notamment l’établissement scolaire situé au niveau du quartier Mpaka et l’école Kilomètre huit pour ne citer que ceux-là, sont durement frappés par les érosions. Chaque jour qui passe, l'on assiste aux grincements des dents et lamentations des populations.

« Le planting d’arbres sur des terrains à haut risque d’érosion est aussi un des moyens de lutte contre la dégradation et l’usure des sols », s’est exprimé un habitant de l’un des quartiers frappés par ce phénomène d’érosion. Plusieurs personnalités de la ville et des citoyens ont compris l’importance de cette journée, et l'on assiste chaque année à une mobilisation de plus en plus grande. Mais de nombreux Ponténégrins, surtout ceux qui sont dans les quartiers frappés par des glissements de terrain, plaident pour un planting d’arbres calculé, c’est-à-dire sur des terrains à érosions.

Le planting d’arbres fruitiers et autres arbres d’ornement sur des terrains plats et non accidentés, c’est ce à quoi tout citoyen aspire en cette journée du 6 novembre. Mais ils sont encore nombreux à ne planter que du gazon sur des terrains à haut risque d’érosion, et peu d’arbres sont plantés sur les terrains érodés. « Le boisement naturel combiné avec le drainage peut à long terme lutter avec efficacité contre ces érosions qui frappent de temps en temps les quartiers périphériques de notre ville. Le premier remède en matière d’érosion est la conservation des bois existants, car trop d’abatage de bois occasionne aussi l’érosion. Et le deuxième remède est le reboisement calculé, c’est donc celui qu’il faudra employer quand on aura saboté le premier en abatant constamment les arbres. La forestation artificielle par plantation d’une couverture végétale en rapport avec les besoins de la zone peut donner un caractère plus solide à un sol qui au départ était mouvant », a déclaré un habitant de Pointe-Noire.

Le reboisement calculé serait aussi comme l’a signifié un agent du département de l’économie forestière, l’un des moyens non négligeable pour lutter contre tous ces changements climatiques qui sont au seuil des portes de plusieurs nations. « Les forêts retiennent mécaniquement la masse terreuse et lui confèrent des qualités de dureté, car l’invasion de la forêt vitalise un sol primitivement minéral, nu et inerte », a-t-il signifié.