Lire aussi :

Trois questions à…

04-11-2013 11:00

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Sékou Camara, directeur des Opérations du Fonds d’appui à coûts partagés (FACP)/Banque Mondiale, partenaire du Challenge entrepreneurial organisé par le Rice

Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Pourquoi la Banque Mondiale s'est-elle engagée dans un partenariat avec le Rice ?

Sékou Camara (SC) : Le Fonds d'appui à coûts partagés est une composante du Plan d'appui à la diversification de l'économie de la Banque mondiale, dont la mission première est de renforcer le secteur privé hors pétrole et d'améliorer le climat des affaires au Congo. Dans cette optique, toutes les initiatives destinées à favoriser un secteur privé plus dynamique sont les bienvenues. La faiblesse du secteur privé est l’un des points faibles du Congo. Quand nous avons appris que le Rice poursuivait ce même but, nous avons décidé de nous joindre à cette initiative dont l'objectif rentre dans le cadre de nos activités de renforcement des capacités.

LDB : Comment cet accompagnement va-t-il se manifester ?

SC : L'accompagnement portera sur deux volets. D'une part, l'organisation : nous allons co-financer certaines activités, notamment le colloque. D'autre part, le FACP va appuyer les cinq lauréats primés dans la mise en œuvre de leur business plan afin que les chances de réussite de leur projet de création d'entreprise soient plus importantes. Outre la dotation à la clef (jusqu'à 50 000 euros - NDLR), ils bénéficieront d'un soutien financier additionnel ainsi que d'une aide pour obtenir des financements auprès des banques. Nous ne fixons pas de restriction sur les formes que va prendre cet accompagnement, nous pouvons couvrir tous les volets utiles à la concrétisation des projets en fonction des besoins que nous soumettront les lauréats du challenge entrepreunarial .

LDB : Quel regard portez-vous sur l'initiative du Rice ?

SC : Je me félicite de l'initiative et de l'existence du Rice. Moi-même, en tant que Congolais de la diaspora, je me serais probablement joint à titre personnel à cette initiative. J'ai toujours eu l’ambition de contribuer au développement économique du pays et dans ce cadre, une activité comme celle-ci ne peut laisser indifférent. Pour arriver à l'émergence en 2025, le Congo doit remédier à certaines faiblesses institutionnelles, notamment intégrer le fait qu'aucun État n'a pu émerger sans un secteur privé dynamique. Cette action s'inscrit dans les initiatives qui vont permettre le décollage économique du Congo. Le FACP me permet de m'impliquer dans ce projet et ce n’est qu'un début : nous allons mettre en place en continu des initiatives communes.

Propos recueillis par Rose-Marie Bouboutou

Légendes et crédits photo : 

Sékou Camara, directeur des opérations du Fonds d’appui à coûts partagés (FACP)/Banque Mondiale, partenaire du Challenge entrepreneurial organisé par le Rice (© DR).