Afrique : l'avenir des énergies renouvelables entre les mains des privés

Jeudi 3 Décembre 2015 - 16:45

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Le continent africain va continuer à développer ce secteur pour arriver à s'adapter au changement climatique tout en réduisant autant que possible les émissions de gaz à effet de serre. Entre 2016 et 2020, plus de 50% des financements devraient provenir des sources financières privées (source Banque mondiale). Il faut arriver à lever 16 millions de dollars américains USD d'ici à 2020 pour la mise en oeuvre à court et moyen termes d'un nouveau plan par la Banque mondiale. Avec 21 milliards, les experts pensent arriver à obtenir des résultats très poussés d'ici à 2025.  

Il n'est plus un secret que le niveau actuel de financement estimé à 3 milliards de dollars américains par an ne répond plus aux futurs enjeux. Cela explique la présentation d'un nouveau plan par la Banque mondiale (BM) comportant des actions concrètes à mettre en oeuvre pour améliorer la résilience au changement climatique. L'idée, explique la BM, est d'arriver à promouvoir un dévelopement à faibles émissions de carbone en Afrique subsaharienne. Il y va du dévelopement de la région actuellement menacée par le changement climatique. Le grand défi est de préserver la croissance future. Certains secteurs porteurs, comme l'agriculture, connaissent des perturbations en raison de ce phénomène climatique. Enfin, ces actions permettront également d'aider l'Afrique à maintenir les objectifs de réduction de la pauvreté.   

Globalement, la douzaine d'actions prioritaires visent à à renforcer l'adaptation de l'Afrique. Selon le tableau réalisé sur les financements du projet, les chiffres prouvent à suffisance le rôle crucial des privés dans la réussite du plan pour les énergies renouvelables en Afrique qui met en avant les opportunités d'investir dans les ressources énergétiques sobre en carbone, insiste notre source. En effet, des études montrent que les villes bénéficieront d'un meilleur accès à l'énergie et leur résilience s'en trouvera renforcée face au changement climatique. Les plus gros investissements privés semblent se concentrer dans l'énergie solaire qui prend déjà son envol en Afrique, y compris en RDC où la commercialisation des panneaux solaires a connu un véritable boom ces dernières années. Investir dans ce secteur offrira un certain nombre d'opportunités  aux investisseurs. La proportion est moins importante dans l'hydroélectrique et quasiment nul dans la géothermie.      

Laurent Essolomwa

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