Bulgarie : Christoffer Mafoumbi signe pour 1 an en faveur du FK Veraya

Sans club depuis son limogeage, pour raison économique, du Pontet, juste avant le coup d’envoi de la CAN 2015, Christoffer Mafoumbi s’est engagé ce samedi en faveur du FK Vereya, qui évolue en deuxième division bulgare. Situé dans la ville de Stara Zagora, dans le centre du pays, le FK Vereya a été fondé en 2001 et vient d’accéder au professionnalisme.

Au sein d’un effectif 100% bulgare, le gardien des Diables rouges sera en concurrence avec Deyan Valkov, qui a joué 13 des 15 matchs de l’équipe en championnat. Sixième, Vereya a encaissé 14 buts (pour 17 marqués), ce qui n’a rien de catastrophique, mais pointe déjà à 7 et 11 points des deux premiers (le premier monte directement et le second passe par des barrages).

A la sortie de sa réunion avec le président de Vereya, Christoffer Mafoumbi a expliqué aux Dépêches de Brazzaville : « J’ai signé pour un an. Maintenant, il faut que je joue. Il y a un match le 28 novembre, mais ça sera juste. Je vise donc le match du 5 décembre (ndlr : déplacement chez le Spartak Pleven), car après ça sera la trêve ».

Lucide, l’ancien Lensois soulève un problème de taille. Comme dans la plupart des pays d’Europe de l’Est, la trêve hivernale est longue. Très longue même, puisque Vereya ne reprendra que le 27 février, soit moins d’un mois avant le déplacement du Congo à Ndola pour affronter la Zambie et la réception des Chipolopolo Boys (les 23 et 27 mars pour le compte des 4^e et 5^e journées des éliminatoires CAN 2017).

Pour Mafoumbi, c’est la fin d’une année 2015 étrange. Car le jeune (21 ans, certains semblent l’oublier) portier aura tout de même joué 17 matchs avec les Diables rouges A et U23, ce qui lui évite une année blanche. Mais ses dernières sorties (Guinée Bissau, Jeux africains, Ethiopie) avaient logiquement laissé entrevoir une baisse de régime. Sa signature à Vereya est un pas en avant. Mais ne devra être qu’une étape vers un club et un championnat de meilleurs niveaux s’il veut conserver sa place dans les cages congolaises.