Cop 21 : la société civile informée sur la participation congolaise

Mardi 24 Novembre 2015 - 12:30

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Prélude à la Cop 21, qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre à Paris, les organisations de la société civile congolaise qui y prendront part, ont été informées sur la contribution et les attentes de la République du Congo à cette rencontre internationale.

Organisée par le ministère de l’Environnement grâce à l’appui de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), cette réunion avait également pour but de permettre aux participants de s’approprier les informations relatives aux efforts que fournit le Congo dans la lutte contre le changement climatique.

« Il s’agissait de discuter avec les organisations de la société civile formant l’interface entre le pouvoir public et les populations locales. Il faut qu’elle soit informée des préparatifs qui se font au niveau local afin qu’elle arrive à s’approprier ces informations en vue de les valoriser, de mieux défendre le pays », a indiqué le conseiller au ministre de l’Environnement, Joël Louméto.

Concernant la politique d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES), visant à baisser la température planétaire, le gouvernement congolais s’est fixé deux axes : atténuer des Ges dues aux secteurs de l’énergie et lutter contre la déforestation planifiée, ce, en maîtrisant la consommation de l’énergie tout en ayant davantage recours aux énergies renouvelables.

Pour parvenir à réduire les émissions des GES d’environ 48% en 2025 et 54% en 2035, le Congo compte sur l’appui financier de la communauté internationale. « Les investissements et coûts représenteraient annuellement 3710 milliards de FCFA. L’autofinancement du pays pourrait atteindre 20%. La communauté internationale serait sollicitée à hauteur de 5,14 milliards de FCFA pour la période 2015-2025 », indique le document contenant la contribution du Congo à cette rencontre internationale.

 Le transfert des technologies climatiques adaptées aux priorités nationales de développement permettra aussi aux acteurs de mieux s’impliquer dans cette lutte.

Il convient de rappeler que le niveau d’émissions de GES au Congo est inférieur à la moyenne. Cependant, la croissance forte du pays s’accompagne d’une augmentation importante de ces émissions. En parallèle, le phénomène global impacte très sensiblement les conditions de la production agricole ainsi que l’équilibre des écosystèmes.

 Grâce à une politique de gestion durable de ses ressources naturelles, le Congo a conservé une couverture forestière importante (65% du territoire national), constituant un puits de carbone et une réserve de biodiversité considérable pour l’ensemble de la planète.

Deuxième massif forestier tropical après la forêt amazonienne, la forêt du bassin du Congo participe énormément à l’atténuation de ce phénomène climatique.  A cause de son intégration au processus Redd+, le Congo dispose actuellement de 5 millions d’hectares aménagés et 3 millions d’hectares certifiés.

Signalons qu’avant d’informer la société civile sur la Cop 21, une réunion de sensibilisation a été organisé  le 20 novembre au profit de quelques médias nationaux. L’objectif visé : informer les chevaliers de la plume et du micro sur la problématique du changement climatique afin qu’ils améliorent le traitement des informations y relatives.

 « Il faut sensibiliser toutes les couches sociales afin que chacun prenne la responsabilité des mesures des actes à poser vis-à-vis du fléau qui n’épargne personne », a relevé le conseiller du ministre de l’Environnement.

Rappelons que l’un des objectifs de la Cop 21 est de parvenir à l’adoption d’un accord juridiquement contraignant, applicable à tous les Etats parties,en vue de limiter la hausse de la température planétaire en deçà de 2°c.

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Lopelle Mboussa Gassia

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