Pétanque : la direction technique pense déjà à la Coupe du monde

La compétition est prévue en octobre prochain à Tahiti.  Et le directeur technique de la Fédération congolaise du sport de boules n’a pas attendu longtemps pour définir les objectifs des Congolais dans cette compétition. « Nous allons pour essayer de regarder ce qui se passe dans le monde. Mais, nous savons aussi que, depuis un certain temps, c’est l’Afrique qui est au-dessus. Et quand l’Afrique est au –dessus, les Congolais n’y vont pas en triomphe. Mais nous y allons avec l’idée d’aller nous battre, d’aller mouiller le maillot comme nous l’avons fait à la CAN et aux Jeux africains », a souligné Fulbert Bokyendzé.

Le Congo participera à cette phase finale dans deux épreuves :   les tirs de précision et la triplette.  Le directeur technique national a révélé que la fédération a élaboré un programme ambitieux afin d’élever le niveau de ses compétiteurs. Elle entend envoyer un dossier au département des Sports pour sa concrétisation « Nous aurions quelques rencontres avec les équipes africaines qualifiées pour le mondial pour jauger le niveau de nos compétiteurs. Nous devons faire de sorte que nos équipes soient fortes. »

L’équipe congolaise sera composée de quatre joueurs. En vue de donner la chance à tout le monde, la direction technique entend organiser une ou deux compétitions nationales. Le but étant de sélectionner les meilleurs qui vont renforcer l’équipe en réponse à des critiques qui lui a été formulée.

« D’aucuns nous ont reproché le fait que nous avions fait des sélections à la va-vite. Nous sortions d’un certain nombre de championnats et on connaissait les meilleures équipes et à partir d’elles, nous avions pris celles qu’on croyait être les meilleures puisqu’elles nous ont rapporté des médailles. Il nous faut organiser une ou deux compétitions nationales qui nous permettront de renforcer l’équipe », a expliqué le directeur technique national.

Selon lui, le projet qui devrait être rapidement exécuté a pris du retard à cause de la dislocation de la Ligue de Brazzaville. Il a salué l’implication du ministère des Sports et de l’éducation physique qui a abouti à la mise en place d’un comité ad hoc.  Après Brazzaville, la fédération a désormais, à cœur, l’idée de sillonner le reste des départements pour évaluer la santé du sport de boules.  « Les ligues qui sont réellement opérationnelles sont Brazzaville, Pointe-Noire et Kinkala. Dolisie et Nkayi sont en stand- by à cause du manque de matériel.

« Le matériel de pétanque coûte assez cher. Les boules pour les avoir, c’est un problème. Nous avons profité des jeux africains pour essayer d’avoir le matériel qu’il faut. Le Coja avait fait la promesse de livrer le matériel qui était resté en stock à toutes les fédérations.  Nous allons les livrer dans les départements pour relancer nos ligues », a conclu Fulbert Bokyendzé.