Statistiques : le recensement général de la population annoncé pour 2017

Mardi 17 Novembre 2015 - 20:00

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Le ministre du Plan et de l’intégration, Léon Raphaël Mokoko, a annoncé cette nouvelle le 17 novembre, dans un message rendu public à l’occasion de la Journée africaine de la statistique qui sera célébrée le 18 novembre, sur le thème «Des données meilleures pour une vie meilleure : tirer parti des technologies modernes, pour améliorer les systèmes statistiques nationaux».

Ce recensement général de la population et de l’habitation, annoncé, se fera avec les moyens modernes et sophistiqués, issus des technologies actuelles. Il s’agit notamment du GPS et des tablettes tactiles, en vue de fiabiliser la collecte des données et de garantir le succès de cette opération majeure sur l’ensemble du territoire national.

Ce recensement de la population permettra au Congo d’actualiser son nouveau fichier. Il s’agira plutôt de déterminer de manière plus exacte et officielle le nombre d’habitants que compte actuellement le Congo, estimé à ce jour environ à 4.500.000 habitants. «L’Institut national de la statistique (INS) a réalisé ses dernières enquêtes en utilisant le système d’interview, assisté par ordinateur. Sur cette lancée, la technologie géospatiale (GPS) et les tablettes serviront à la collecte des données du prochain recensement général de la population et de l’habitation programmé en 2017», confirme le ministre du plan, Léon Raphaël Mokoko.

Au niveau continental, a-t-il renchéri, cette 25ème journée africaine de la statistique, instituée en 1990, est une interpellation sur l’urgence d’intensifier l’utilisation des technologies modernes dans l’organisation et la gestion des systèmes statistiques nationaux, en vue d’améliorer la production, la diffusion et l’exploitation des informations.

Ces Systèmes statistiques africains peinent jusque-là à se développer, en rapport avec l’évolution du monde actuel, du fait qu’ils sont restés encore au stade de la collecte manuelle des données. Au-delà du coût en temps, en hommes et en moyens financiers, ces méthodes traditionnelles de collecte de données sont encore sujettes à plusieurs erreurs.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Léon Raphaël Mokoko (photo adiac)

Notification: 

Non