Nkosazana Zuma à Kinshasa : l’UDPS repose la question de la légitimité

Nkosazana Dlamini Zuma assistera à l’adresse du président Joseph Kabila devant le congrès pour prendre des mesures importantes promises après les concertations nationales. L'UDPS ne digère visiblement pas que la présidente de la commission de l'Union africaine soit présente lors du discours du président de la république au congrès.

Pour cette formation politique d’opposition, selon une déclaration politique signée par le secrétaire général Bruno Mavungu Puati, la présidente de la Commission de l’Union africaine « crache sur la décision par le peuple souverain le 28 novembre 2011 en élisant Étienne Tshisekedi président de la République, accorde une prime à la fraude et aux violences électorales en tentant de légitimer les institutions issues des élections du 28 novembre 2011 ou une institution hors mandat en l’occurrence le Sénat,  jette à la poubelle aussi bien l’Accord-cadre d’Addis-Abeba que la Résolution 2098 ».

Le parti d’Étienne Tshisekedi pense que les concertations nationales « ne s’inscrivent ni dans la logique de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, ni dans celles de la Résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies ». L’UDPS « demande à la communauté internationale de se pencher sur la vraie cause de la crise, à savoir le hold-up électoral plutôt que sur la guerre à l’est qui n’est qu’une des conséquences de la gestion calamiteuse de la RDC ».

Ce parti politique radicalement opposé au pouvoir en place soutient que « l’élection d’Étienne Tshisekedi par le peuple souverain de la RDC est une décision impérative, exécutoire et opposable à tous. Elle n’est donc pas négociable ».