Révision de la Constitution : Christian Bouanga lance un appel à pétition au peuple congolais

Lundi 14 Octobre 2013 - 19:34

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Parlant au nom d'un club, le Collectif Patrie, Paix, Prospérité, le juriste Christian Bouanga vient de lancer l'idée d'une pétition sur le réseau Facebook, appelant des "patriotes imbus de paix, de stabilté et de prospérité" à reveler leur nombre et leur détermination à soutenir le projet de révision de la Constitution du 20 janvier 2002, afin de donner une nouvelle chance de briguer la magistrature suprême à l'actuel chef de l'Etat.

« Une frange de congolais sont engagés à donner leur voix, aux prochaines échéances, au président de la République, Denis Sassou N'Guesso. Cette frange de la population en deuil prématuré de représentation de ses aspirations, ne doit pas souffrir de la déception de voir une autre partie du peuple lui retirer toute voix au chapitre, en décrétant le forfait de son champion. La véritable concorde nationale ne passe pas par l’apologie des arguties juridiques qui divisent mais par un consensus dépourvu de tout préjugé autour de la question de la candidature à la magistrature suprême », affirme dans une déclaration Christian Bouanga.

Selon l’initiateur, le projet de révision constitutionnelle doit se faire dans le cadre d’un large consensus national, d'où la raison d'être de l'appel à pétition. À cet effet, durant deux mois, une série d’activités seront organisées pour sensibiliser l'opinion. Il s’agit aussi, à travers ce projet, de lutter contre la balkanisation de la nation, en favorisant des rencontres avec les jeunes de divers horizons, ainsi que des de brain storming réunissant les jeunes cadres sur des questions importantes de inhérentes à la vie de la nation.

Le Collectif Patrie, Paix, Prospérité envisage par ailleurs de développer plusieurs thèmes, entre autres, la relation de cause à effet entre la stabilité et la prospérité, l’intérêt d’une candidature de Denis Sassou N’Guesso à sa propre succession en 2016; et recueillir les obstacles à un projet de révision de la Constitution du 20 janvier 2002. Ces rencontres permettraient également aux organisateurs d’informer les Congolais sur le lancement d’une dynamique de la société civile autour de ce collectif.

Ces journées se tiendront dans le but de recueillir le maximum d’adhésions autour du projet d’un autre mandat pour l'actuel président de la République en 2016, en usant des prérogatives qui lui sont reconnues. Les organisateurs souhaitent surtout favoriser le débat politique pour le bien-être des congolais.

"Si les citoyens peuvent se prévaloir des protections de cette constitution, si la liberté d'expression est aujourd'hui utilisée à des fins d'injures, de propagande ethnique, de menace contre l'autre du fait de sa prescription par la constitution, n'est-il pas alors logique que l'actuel président, citoyen congolais, recherche également protection de la même constitution en usant des prérogatives qui lui sont reconnues?", s'interroge l'orateur. Rappelant de même, la disposition de l'article 185 de cette loi fondament selon laquelle "l'inititive de la révision de la constitution appartient, concurremment, au président de la République et aux membres du parlement".

 

Josiane Mambou Loukoula

Légendes et crédits photo : 

Christian Bouanga; crédit Adiac<img src="/sites/default/files/christian_bouanga_fileminimizer.jpg" width="1024" height="1365" alt="" />