URDC : les Africains appelés à se mobiliser pour l’émergence du continent

« L’humanité semble naviguer dans un aéronef spatial qui a du mal à atterrir, les passagers sont très inquiets et leur dernier recours, c’est en appeler à Dieu. L’Afrique doit retrouver son identité originelle et recevoir la sagesse, la connaissance et la raison de Dieu, car nous sommes à l’âge de la renaissance, mieux, à la restauration de l’homme noir », a déclaré le président de l’URDC, Luc Daniel Adamo Mateta.

Autour du thème central « le monde vers l’impasse : utopie ou réalité », cinq sous-thèmes ont été développés, à savoir : La problématique de la civilisation judéo-chrétienne et l’âme du terroir, présentée par Raymond Mouanda ; Le paradoxe entre la pensée de Dieu et l’aspect utopique du progrès techno-scientifique a été développé par le révérend Benjamin Abialo. Le troisième intervenant, Julien Lukengu a, quant à lui, présenté Les dilemmes de la gouvernance politique mondiale et La tragédie originelle et ses conséquences sur l’humanité. Enfin, Pachelli Blanchard Mabouana a présenté Vers un monde plus juste : la cité de Dieu.

Dans un discours allégorique et scientifique, les intervenants ont échangé leurs connaissances dans démontrer que l’humanité a pour rempart Dieu pour un développement harmonieux. « Devant les problèmes qui surgissent partout, dans un monde où toutes tentatives de solutions font échec, l’homme ne doit pas être à son propre chevet mais s’attacher à Dieu », a souligné Raymond Mouanda.

Préserver l’humanité de la destruction universelle et trouver des solutions pour dynamiser l’économie africaine a été l’objet d’une exhortation des militants et sympathisants de l’URDC, au cours de ces deux journées. Le président du parti a appelé les Africains à œuvrer afin que leur autorité soit restaurée. Selon Julien Lukengu, seuls la corruption, l’imputé et la partialité de l’appareil judiciaire constituent un obstacle pour le développement du continent noir.

Le flux migratoire des Africains vers les pays développés, la pollution atmosphérique, la recrudescence du VIH/sida, du paludisme et de la tuberculose inquiètent de plus en plus les Africains. À ce propos, les conférenciers ont insisté sur l’émergence d’intérêts politiques et économiques divergents. Ils ont, par ailleurs, décrié le modèle d’industrialisation actuel à l’origine du réchauffement climatique et de la dégradation des écosystèmes, interpellant la conscience des Africains sur le risque d’être marginalisés en raison de la faible croissance économique du continent.

Au terme de ces assises, Luc Daniel Adamo Mateta a, dans un contexte mondial marqué par de grandes mutations, invité les participants à regarder différemment le monde, dans une vision où les changements, perceptibles ou non, ne peuvent se réaliser sans recourir à Dieu.

Signalons que les premières journées académiques ont été organisées en 2005. Cercle de réflexion idéologique, économique, théologique, scientifique, ces journées aident les participants à mieux cerner les problèmes que rencontrent au quotidien les citoyens du monde.