Non-violence en RDC : L’ONU prône un effort national

Jeudi 3 Octobre 2013 - 17:31

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Pour le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Martin Kobler, la communauté internationale ne devrait venir qu’en appoint aux efforts que la RDC aura à engager dans la dynamique de paix.

« Il n’y a pas de demi-violence, il ne doit donc pas y avoir de demi-mesure dans la lutte contre la violence. Mettre fin à la violence sous toutes ses formes et, en priorité, au terrorisme sexuel nécessite l’énergie de tous à chaque instant ». Ces propos sont du représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en RDC. Ils ont été tenus le 2 octobre à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la non-violence décrétée le 15 juin 2007 par une résolution de l'Assemblée générale des Nations unies.

Pour le diplomate allemand Martin Kobler, la communauté internationale ne devrait venir qu’en appoint aux efforts que la RDC aura à engager dans la dynamique de paix. Ceci implique, a-t-il déclaré, une participation de tous les Congolais, du gouvernement et de la communauté internationale. De la synergie ainsi dégagée, il sera plausible d’éradiquer la violence sous toutes ses formes en RDC. Il s’agit concrètement d’associer les Congolais dans certaines résolutions en rapport avec la paix dans leur pays. « Il ne s’agit pas pour la Monusco de prendre seule les actions qu’elle pense nécessaires ou bonnes pour la RDC », a pour sa part commenté le porte-parole de la Monusco au cours du point de presse hebdomadaire de cette institution.

Même entendement de la part du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon qui, à l’occasion, a invité chacun des Congolais à pratiquer la non-violence au quotidien. « L'action destinée à mettre fin à cette violence peut commencer avec chacun d'entre nous, à la maison, à l'école, au travail. La violence peut être contagieuse, mais le dialogue pacifique peut l'être également », a indiqué Ban Ki-moon. Et il ajoute : « Il faut de la détermination pour dire non à l'injustice, à la discrimination et à la brutalité et pour revendiquer le respect de la diversité et des droits de l'homme fondamentaux. Il faut du courage aussi pour renoncer au conflit et accepter la négociation pacifique. La non-violence a besoin, au sein des Nations, des communautés et des foyers, de porte-paroles soutenus par des gens courageux prêts à réclamer la paix, la liberté et l'équité ».

L’occasion était belle pour les deux responsables onusiens de réaffirmer l’engagement des Nations unies à accompagner la RDC  dans la lutte contre la violence sous toutes ses formes.

Alain Diasso