Climat des affaires : les PME et TPE éprouvent des difficultés d’accès au crédit

Jeudi 25 Juin 2015 - 20:00

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Le communicateur, Felix Mouko a expliqué le 24 juin, que les tracasseries d'accès au crédit des entreprises qualifiées de Petites et moyennes entreprises (PME) et de Très petites entreprises (TPE)  s'élèvent à 80%

Felix Mouko l’a fait savoir lors de l’atelier organisé à Brazzaville par le consultant national du Projet de renforcement des capacités commerciales et entrepreneuriales en République du Congo, Gaspard Kimpala sur le thème : « Accès des entreprises au crédit».

La rencontre s’inscrivait dans le cadre de l’échange et de dialogue entre les deux secteurs : public-privé afin de sensibiliser le secteur public à la question d’accès des entreprises au crédit.

Elle a réuni les partenaires des institutions financières en vue d'accueillir les différentes difficultés qui font que les administrations et le secteur privé ne bénéficient pas de leur accompagnement.

L’orateur a rappelé que plusieurs études ont été menées sur la question d’accessibilité aux crédits. En cette année 2015, le Congo est le 104e pays en terme de classement doing business parmi les 189 pays en Afrique.

En 2014, sur 189 pays il a été le 99e pays et le 109e en 2013 sur 185 pays. «En terme de pourcentage, le Congo a un prêt de 12,8%. Les investissements financés par le système bancaire sont de 4%. Si l'on n'investit pas, il n’y aura pas de développement », a-t-il indiqué.

En ce qui concerne la relation entre les banques et les entreprises, poursuit-il, les banques ne sont pas adaptées à leur environnement et à la grande masse de leur clientèle. Les entreprises sont à cheval sur l’informel et ne suscitent guère l’intérêt des établissements.

En conclusion de ses propos, Felix Mouko a suggéré diverses initiatives aux institutions financières et entreprises. Parmi celles-ci figurent l’amélioration des capacités d’évaluation des projets, la diversification des instruments financiers ainsi que l’appui aux entreprises par les Fonds à coût partagé.

Les discussions ont porté sur la sur-liquidation des banques, le manque d’appui des caisses féminines, la définition des petites et moyennes entreprises et la place de la microfinance.

Rappelons que l’ouverture des travaux a été marquée par les allocutions du coordonnateur du Projet de renforcement des capacités commerciales et entrepreneuriales en République du Congo (PRCCE), Didier Akué et du directeur général de la promotion industrielle du secteur privé, Pinda Niangoula.

Le coordonnateur a expliqué que le projet  est le fruit de la coopération entre le Congo et l’Union européenne. Il a pour objectif d’appuyer le gouvernement dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires.

Le directeur général de la promotion industrielle du secteur privé a, pour sa part, indiqué qu’aucune entreprise ne peut se développer sans financement. « En organisant le dialogue entre ces deux secteurs, public et privé, le ministère du Développement industriel pour la promotion du secteur privé apporte un appui à la recherche de crédit d’aide congolaise», a-t-il déclaré.

 

                                                                         

Lydie Gisèle Oko

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