Environnement : le Projet carbone REDD+ est jugé positif

Le comité de pilotage dudit projet a donné l’information le 28 septembre à Brazzaville, à l’occasion de sa première session extraordinaire qui a permis une évaluation à mi-parcours. « C’est le premier projet REDD+ qui a abouti au niveau du bassin du Congo et au niveau mondial. L’étape a été difficile mais, le fait que nous soyons parvenus à une conclusion heureuse de ce projet nous a fait penser qu’il était important d’informer les membres du comité de l’évolution du dossier pour permettre à chacun de capitaliser les acquis que nous avons pu avoir jusqu’à ce jour », a déclaré le coordonateur du projet, George Claver Boudzanga.

Réalisé par la société forestière CIB-Olam en collaboration avec le ministère de l’Économie forestière, ce projet vise à améliorer les performances forestières, en réduisant les émissions de gaz dues à la déforestation et à la dégradation forestière ainsi qu’à favoriser une gestion durable des forêts (REDD+). Ce projet a également pour objectif de protéger 92.530 hectares de forêt vierge qui représentent l’Unité forestière d’exploitation (UFE) de Pikounda-nord.

En effet, satisfait de voir que le projet REDD+ UFE Pikounda-nord a pu franchir l’étape la plus cruciale, le directeur de cabinet du ministre de tutelle, Michel Elenga, a sollicité l’implication de toutes les personnes concernées. C'est le premier projet de type aménagement forestier durable qui boucle les étapes de validation et de vérification. Ce qui permet de placer en réserve toute une concession : soit 60% de forêt mixte de terres fermes et 40% de terres inondables. « Le projet aura sans nul doute de nombreux défis à relever. C’est là l’intérêt pour vous de capitaliser cette importante phase de conceptualisation des approches techniques, financières et commerciales sur le carbone forestier de l’UFE Pikounda-nord », a précisé Michel Elenga.

La République du Congo a été sélectionnée par le Fonds de partenariat pour le carbone forestier de la Banque mondiale et le programme ONU-REDD. Faisant partie de la politique nationale, ce projet encourage également l’utilisation rationnelle de ressources naturelles en développant les activités alternatives en faveur des populations locales et autochtones, en vue de lutter contre la pauvreté.