![]() Passation des marchés : un numéro vert pour dénoncer toute pratique inappropriéeMardi 26 Mai 2015 - 15:01 Préférant parler à ce stade de « cas isolés » d’intervention violant les procédures en vigueur, le directeur des Opérations de la Banque mondiale (BM), Ahmadou Moustapha Ndiaye, a réaffirmé l’attachement de son institution à la transparence. Outre la disponibilité de ses spécialistes pour dissiper d’éventuels doutes, il a insisté sur le numéro vert disponible pour les acteurs impliqués dans le processus mais qui ne peuvent pas saisir la BM directement. Rien ne saurait empêcher de remettre de l’ordre dans le processus de passation des marchés. « Même s’il est reconnu que les cas d’intervention dans la passation de marché sont isolés, ces pratiques sont totalement inacceptables. La BM ne peut les cautionner. Nous avons une tolérance zéro pour ce genre de pratiques », a-t-il expliqué. En effet, selon lui, il existe des mécanismes qui doivent être de stricte application. L’idéal, a-t-il renchéri, est d’aider à une meilleure connaissance des procédures de la BM pour arriver ainsi à lutter contre les pratiques inappropriées. « En cas de doute, vous n’avez pas à accepter à faire des choses qui ne sont pas conformes aux politiques et procédures de la BM ». Cette fermeté réaffirmée par Ahmadou Moustapha Ndiaye est l’un des acquis de la dernière revue de la performance des projets financés par la BM en RDC. Les travaux ont abouti à plusieurs recommandations. En dehors de la transparence à faire appliquer dans la passation des marchés avec un système d’alerte contre les pratiques inappropriées, d’autres propositions ont touché cette fois le point crucial en rapport au suivi-évaluation. Il y a, par exemple, la création d’un cadre de concertation pour aplanir certaines divergences entre les experts de la BM et la Cellule des projets.
Pour le ministère des Finances qui a présidé les travaux, il était indispensable d’identijfier les points faibles, les opportunités ainsi que les contraintes. Il s’agit de tirer les leçons nécessaires pour la prochaine année fiscale qui débute le 1er juillet 2015. Pour réussir le défi et rendre la croissance plus inclusive, le ministère des Finances a fixé des obligations pour le gouvernement, notamment une meilleure appropriation des projets dans toutes leurs phases, le respect des déclarations de Paris pour loger les projets dans les structures pérennes et la nécessité de bien négocier les conditions de mise en vigueur et de premier décaissement. Mais il est important également que les bailleurs de fond simplifient les conditions de mise en vigueur et de premier décaissement. Au-delà, ils doivent accélérer les procédures d’examen des demandes de non objection introduites par les agences et l’examen des demandes de retrait des fonds. Laurent Essolomwa Légendes et crédits photo : Les secteurs d'intervention de la BM Notification:Non |