Vie des partis : le Modec propose la réformation de la classe politique congolaiseLundi 23 Février 2015 - 16:15 À la faveur de sa sortie officielle le 22 février à Brazzaville, le Mouvement des démocrates congolais(Modec), un des partis du centre, s’est fixé entre autres objectifs de résoudre les différends politiques par le dialogue et de reformer la classe politique congolaise.
Le Modec, a-t-il poursuivi, ne doit pas être une simple machine électorale que l’on fait fonctionner tous les cinq ans ou sept ans à l’approche des échéances. Notre parti, a-t-il ajouté, doit être l’âme de renouveau, l’avant-garde de la démocratie, le levier qui permet de vaincre la pauvreté, la misère, l’immobilisme, le chômage, l’inactivité et la médiocrité. De son côté, le secrétaire général de cette organisation politique, Christopher Paolo Benazo a salué, dans son allocution de circonstance, les efforts des pères fondateurs de la République du Congo. Ainsi, il a appelé les nouvelles générations à travailler sur leurs pas et à suivre leur bel exemple. Il a relevé, par ailleurs, que le peuple congolais a beaucoup souffert des conflits armés provoqués par les contradictions politiques et le Congo ne doit plus, a-t-il insisté, se replonger dans la spirale de la violence. « Nous sommes entrés en politique non pas pour persister dans les erreurs du passé, mais plutôt pour construire, aider à faire que le Congo sorte de l’ornière du repli identitaire dans laquelle il se trouve. Nous devons chercher à transformer notre société, si possible, avec les autres en émancipant, bien entendu, le quotidien de tous nos compatriotes », a-t-il déclaré. L’humanisme dont nous allons faire la promotion au Congo, a-t-il renchéri, n’a pas que pour vocation de revaloriser l’être humain, mais également de normaliser les rapports entre les politiques et les populations, en vue d’instaurer un espace de respect et de confiance. Tel est le sens du devoir, a-t-il dit, des générations futures ; non pas génération en terme d’âge, mais en terme de leadership. À l’issue des travaux, les participants ont mis en place un bureau exécutif national de quinze membres, dirigé par Evrard Nangho et une Commission de contrôle et d’évaluation de trois membres, présidée par Salem Yoyo Boungou.
Roger Ngombé Légendes et crédits photo :Une vue partielle des membres du bureau du Modec |