Port autonome de Brazzaville : Jean Pierre Ndoussa met sa priorité sur le socialMercredi 4 Février 2015 - 17:30 Le nouveau directeur général par intérim s’est exprimé le 4 février au cours de la passation de service, avec son prédécesseur, Martin Blaise Boyamba, présidée par le directeur de cabinet du ministre délégué chargée de l’Économie fluviale et des voies navigables, Roch Gballa Houlamy. Ce dernier a installé le nouveau locataire du PABPS dans ses nouvelles fonctions. Celui qui a été désigné pour assurer l’intérim du directeur général du port autonome de Brazzaville et ports secondaires (PABPS) accorde plus d'importance au social. Beaucoup de situations attendent des solutions urgentes pour conforter les travailleurs invités à servir l’intérêt du port. Après avoir passé 15 mois en qualité de directeur général adjoint, Jean Pierre Ndoussa, n’est pas nouveau au port, il connait déjà les défis qui l’attendent en attendant un état de lieu général. Le nouveau locataire a déjà sur sa table de travail des dossiers pendants dans les tribunaux dont certains ont été traités par la commission de litige du PABPS. Quelques affaires en cours ont été épinglés tels, les arriérés de payement de la CNSS (Caisse nationale de sécurité sociale) et de la CREF (Caisse de retraite des fonctionnaires) ; le recouvrement des créances ; l’affaire Dos Santos portant sur un terrain appartenant au port derrière l’ambassade de la Russie. Dans le cadre du basculement du statut de cadre permanent à la convention collective, un travail est en cours pour trouver des mécanismes officiels régis par le cadre du travail, afin que chacun perçoive son salaire selon sa catégorie. La situation financière devra être réactualisée, en attendant, un chiffre sorti du procès-verbal de passation, 56 millions FCFA en caisse. Le PABPS a accumulé une dette fiscale. Les impôts lui réclament une dette de plus de 4 milliards non payés ajoutés aux pénalités. « Il a une survie de deux mois et nous avons saisi les autorités, car le port est en voie de réhabilitation. Il ne nous était pas possible d’avoir les mêmes taux (TVA et autres) comme lors de son fonctionnement normal. Nous ne travaillons que sur un tiers de notre périmètre, avec tout ce que nous avons perdu, nous ne pouvons plus payer les impôts au taux actuel », a expliqué Martin Blaise Boyamba. Au sortir de la guerre, le port n’était plus qu’une ruine, depuis la mise en place d’un programme du gouvernement très ambitieux, le port est en chantier. Plusieurs projets, en cours de réalisation, et en attente, sont prévus, conformément au programme de réhabilitation et de modernisation du PABPS. Faisons un clin d’œil à Martin Blaise Boyamba, selon le fonctionnaire de l’Etat, le PABPS est un état d’esprit. Deux évènements majeurs : l’opération « Mbata ya ba kolo » et l’épidémie « Ebola » ont occasionné de grandes baisses de recettes. En dépit de cette situation, le directeur général sortant a toujours su préserver les acquis des travailleurs. « (…) l’effort au point de toujours payer les salaires, les impôts et bien d’autres charges, (…) », a déclaré Jean Pierre Ndoussa, reconnaissant les mérites de son prédécesseur et le félicitant. « Ce qui a été fait s’est réalisé avec les travailleurs, ne baissons pas les bras, redoublons d’effort, surveillons nos acquis. On ne peut pas perdre le tiers ou la moitié de notre patrimoine, tel le quai de 300 mètres, sans aucune compensation. Pour les projets en cours soyez vigilants ! », a conclu le directeur général sortant. Nancy France Loutoumba |